Itxaro Borda s’envole pour écrire en Allemagne.


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Itxaro Borda s'envole pour écrire en Allemagne.

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Publication PUBLIÉ LE 02/06/2011 PAR Olivier Darrioumerle

Les Allemands ont dû affronter les catastrophes du passé. Aujourd’hui, ils prennent la mesure de la catastrophe de Fukushima.Quel discours ont-ils sur le nazisme ? Quelles leçons ont-ils retenues ? Voilà quelques questions qu’Itxaro Borda se pose. « Je veux rencontrer, regarder les autres vivre, devenir autre, comme dans les Lettres persanes ! », s’enthousiasme-t-elle. Bien sûr il y a la référence au Pays-Basque. À travers la lecture d’Hannah Arendt, l’auteure basque a déjà observé la violence faite aux idées, mais elle préfère parler de « la menace armée » plutôt que du terrorisme d’ETA. « Il y a une crispation, c’est difficile à vivre pour les Basques, confie Itxaro Borda, même si depuis la trêve de septembre l’ambiance a bien changé.  »

«C’est pas parce qu’on est tout petit que l’on n’existe pas.»
L’Euskara, la langue basque, est parlée par un million de personnes. Pourtant elle n’est pas protégée par l’Etat français. Celui-ci n’a pas ratifié la Charte européenne sur les langues régionales. En juin 1999, le Conseil constitutionnel avait estimé que la Charte était contraire à l’article 2 de la Constitution qui stipule que « la langue de la République est le français. » Un camouflet qui n’empêche pas Itxaro Borda de travailler à l’épanouissement de la langue basque « avec des personnes qui le parlent ou ne le parlent pas. » Impliquée longtemps dans la fondation des Ikastolas, les écoles basques en immersion, elle participe à son échelle. Par exemple, en allant lire des poèmes dans l’Entre-Deux-Mers, à Targon. « C’est pas parce qu’on est tout petit que l’on n’existe pas. J’apporte ma part de colibri ! »

photo : Deia / Tous droits réservés

Olivier Darrioumerle
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