Il faudra au moins deux mois pour découper et évacuer le Luno


F.D.

Il faudra au moins deux mois pour découper et évacuer le Luno

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 04/03/2014 PAR Felix Dufour

C’est la société néerlandaise Svitzer qui a été choisie le 5 février par Gard, l’assureur de l’armateur du Luno, associée pour la partie traitement des déchets à la société Koole également hollandaise. La première assure le quart des interventions et des sauvetage de bâteaux dans le monde. C’est elle qui était intervenue à Marseille pour le renflouement en novembre 2012 du « Napoléon Bonaparte », appartenant à la SNCM.

Les travaux devraient durer deux mois. « C’est à dire que les plages des Cavaliers et de la Barre devraient être rendues au public avant le début de saison en juin a précisé le maire. En espérant qu’il y aura un printemps. Il n’y a pas eu d’hiver mais les conditions que l’on connait invitent à la prudence. »

Trois morceaux de centaines de tonnes à récupérer sans polluerIl faut dire que l’opération qui devrait être effectuée par une vingtaine de professionnels est délicate car ce démantèlement ne doit pas polluer et il y a trois parties à évacuer. La plus visible et la plus longue, (600 tonnes) couchée contre l’épi des Cavaliers, devrait être délestée de ferraille et amenée sur la plage afin d’y être démantelée. Il en sera de même pour le « chateau » (300 tonnes), la partie que l’on aperçoit de l’autre côté de la digue et le milieu, immergé, où se trouvent les moteurs de propulsion. Il faudra également prendre en compte les autres débris immergés potentiels. C’est d’ailleurs le sonar de l’entreprise angloye Casagec qui effectuera les repérages sous marins avant le début des travaux. Le matériel nécessaire sera acheminé par bateau depuis la Hollande. Un véritable chantier sera alors installé à proximité avec grues et treuils et le PC devrait prendre place à l’Epi Café, qui domine le Luno et se trouve au coeur de la zone de sécurité et sera forcément fermé. « La restauratrice qui gère cet établissement dont nous sommes propriétaires, sera évidemment complètement indemnisée pour le préjudice causé » a bien précisé le maire.

La masse à amener vers la plage est estimée à 600 tonnes.

Et le coût d’un tel déploiement dira-t-on? Patrick Dalennes et Jean Espilondo ont balayé la question. « Nous ne le connaissons pas et cela concerne l’assureur de l’armateur. Ce qui nous importe est que ce lieu retrouve le plus vite possible sa physionomie d’avant le naufrage… »

Lundi soir sous la tempête Christine, le Luno restait lui calé contre les rochers mais il présentait, comme on peut le voir, une allure qui n’invitait pas au démantélement. Il est devenu le site le plus visité d’Anglet. La musique changera peut être quand arriveront les premiers week-ends ensoleillés.

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