Groupe Maïsadour: le choix du développement durable


Le groupe cooopératif agricole Maïsadour (Mont-de-Marsan) se porte bien. Le dernier exercice a été marqué par une forte progression du chiffre d'affaire due aux récentes acquisitions dans le domaine agroalimentaire. Une croissance qui n'exclut pas un

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Groupe Maïsadour: le choix du développement durable

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Publication PUBLIÉ LE 05/12/2007 PAR Gilbert Garrouty

Numéro deux de la coopération agricole en Aquitaine, Maïsadour qui compte 8000 adhérents et emploie quelque 3000 salariés, enregistre une belle pogression de son dernier exercice (2006-2007) avec un chiffre d’affaire de 709 millions d’euros en progression de 92 millions d’euros sur l’exercice précédent. Un bond qui s’explique pour moitié par le développement des activités internes et pour une autre moitié par l’acquisition du salaisonnier Campofrio Montagne Noire. Le résultat consolidé du groupe Maïsadour atteint ainsi 10,7 millions d’euros. Outre le rachat de Campofrio Montagne Noire lequel est venu conforter Delpeyrat, le dernier exercice a été marqué par la création d’une station de conditionnement des légumes frais au Maroc (Ouled Taïma), l’ ouverture d’un magasin à Auch en partenariat avec Vivadour, la création d’une filiale en Roumanie, et la mise en place d’une structure avec les Silos Vicois (Unio).

Un avenir en vert

L’assemblée générale qui se déroulait à Hagetmau (Landes) a permis de mettre l’accent sur le développement durable et les incidences du Grenelle de l’Environnement. Le groupe indique avoir déjà pris un virage vers les impératifs écologiques avec le triage des déchets, le compactage des emballages, l’économie et le retraitement de l’eau, les techniques culturales respectueuses de l’environnement, et récemment, l’installation de panneaux photovoltaïques dans les exploitations agricoles en partenariat avec Inéo Suez. D’autre part la table ronde qui voyait la participation de Philippe Mangin et de Pierre Chapuy a permis de décrypter les conséquences du Grenelle de l’Environnement, la question étant de voir comment il est possible d’intégrer les nouveaux coûts, et rendre compatibles les ratios financiers et la mesure de la performance.

André Lahitte s’en va

Par ailleurs la grande famille Maïsadour constate non sans émotion le prochain départ (à la fin de l’année) d’André Lahitte après 29 ans de carrière dans l’entreprise dont 19 à la direction générale. Il sera remplacé par Thiérry Blandinières, actuellement directeur général adjoint et président de Delpeyrat.

GG

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