Gaz de Lacq : les puits fermés progressivement


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Gaz de Lacq : les puits fermés progressivement

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Publication PUBLIÉ LE 23/09/2013 PAR La rédaction

Le 9 septembre dernier, les sites pétroliers de Lacq supérieur et de Lagrave ont été les premiers à être arrêtés. L’exploitation a été interrompue une semaine plus tard sur le gisement de gaz naturel  de Pécorade (Landes). Il en a été de même pour celui de Meillon, dans la région de Pau. Lorsqu’il a été découvert en 1965, ce dernier était particulièrement intéressant. Il contenait 90 milliards de mètres cubes de gaz dont 77% ont depuis été extraits du sous-sol. A titre de comparaison, son voisin de Lacq recelait 280 milliards de mètres cubes de gaz  qui ont été soutirés dans une proportion plus importante encore.

Un accord de rétrocession passé avec Geopetrol permettra à ce groupe français de récupérer les champs de Lacq supérieur, Lagrave,  Pécorade et de Lacq profond. Une partie du gaz contenu dans ce dernier gisement sera par ailleurs utilisée pour fournir l’hydrogène sulfuré dont a besoin l’entreprise chimique Arkema, mais aussi  pour produire de la chaleur et de l’électricité dont se serviront les industriels locaux dans le cadre du projet LCC30.

Les installations de surface des puits fermés par Total vont être nettoyées, puis démantelées par la société Retia, filiale du groupe Total, avant que les terrains qu’elles occupaient soient réhabilités et rendus à leurs propriétaires. Quant au bouchage définitif des puits qui seront mis hors service, il  sera pour réalisé par la SOFERP jusqu’à la mi 2014 pour le gisement de Meillon, fin 2015 pour celui de Lacq, et à l’horizon 2016 pour le site de Rousse, près de Jurançon. Celui-ci a en effet servi à expérimenter l’injection dans le sous-sol de dioxyde de carbone provenant des chaudières du bassin de Lacq. Le test est aujourd’hui terminé. Mais la règlementation impose que le  puits de Rousse soit surveillé pendant trois ans encore.

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