Entre les Lignes: Musicalarue, le livre, histoire d’un festival. Patrice Clarac. Editions Confluences.


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Entre les Lignes: Musicalarue, le livre, histoire d'un festival. Patrice Clarac. Editions Confluences.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 04/05/2014 PAR Anne Duprez

Musicalarue, le livre, est plus qu’un livre. Il a ce qu’ont nos albums de famille, cavernes aux trésors endormis que chaque page tournée réveille, et avec eux  des émotions restées intactes malgré le temps. Il a aussi ce qu’avaient nos albums vinyles d’antan, pour lesquels l’aventure débutait avant même d’écouter la musique, lorsqu’on « lisait » la pochette, qu’on en sortait le disque religieusement déposé sur la platine, et que quelques grésillements annonçaient la chanson. Il a enfin ce qu’ont nos albums d’aujourd’hui, achetés ou téléchargés (légalement ça va sans dire) : la modernité et l’immédiateté du désir.

Mais, parlons-nous du livre ou du festival ? Des deux mon général ! Le festival est né de l’histoire d’un village et des familles qui l’ont construit au fil du temps. Les photos réunies dans l’album disent le goût de la fête et des moments ensemble. Les noms qui les accompagnent sont pour certains des noms de légendes, comme celui de Bernard Lubat, fondateur du festival de jazz d’Uzeste, que l’on voit ici enfant avec ses amis ou sa famille, un accordéon dans les bras. « Pendant son enfance, Bernard Lubat passait ses vacances à Luxey, au lieudit « Gallarde » chez les Tilhos, dans sa « deuxième famille ». Laurent, le père, était saxophone alto dans la formation d’Alban Lubat, le père de Bernard. Au programme chaque jour une heure d’accordéon. » En ce temps-là, la fête était une catharsis, un moyen d’éloigner le mauvais œil, après les temps noirs de la guerre, un serment renouvelé au bonheur. Cela devint vite une tradition, voire une habitude !

Pascal Clarac fait le lien entre tous et tisse le patchwork des souvenirs jusqu’à mettre en couleurs et en mots les initiatives qui du passé au présent se sont enchaînées jusqu’à créer un succès : le festival Musicalarue. « Au départ, c’était de l’utopie, il fallait être complètement dingue pour organiser tout cela, se disait-on. Mais il y avait malgré tout une base assez solide pour continuer l’histoire, une base de personnes autour de François Garrain qui avaient envie de se battre et de persévérer… » rappelle Robert Lauga,  ancien maire de Luxey. L’histoire qui nous est contée ici est une belle histoire qui prouve que la tradition ne perd pas son âme à swinguer sur l’air du temps, et que lorsqu’autour du 15 août soudain bruisse la rue, c’est comme un cœur qui bat, une chaleur d’âme. Ecoutons…la musique, là au loin qui se rapproche, le bruit de la foule réunie dans l’attente… écoutons et entrons dans la fête.

www.editionsconfluences.com
www.luxey.fr

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