Élection à risque pour les centristes des Pyrénées-atlantiques


Mouvement Démocrate

Élection à risque pour les centristes des Pyrénées-atlantiques

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 15/05/2012 PAR Olivier Darrioumerle

Les dernières élections cantonales de mars 2011 ont fait tomber à gauche les bastions centristes du Haut-Béarn, Tardets et Aramits. On avait alors écrit que Jean Lassalle était isolé. Lors des élections présidentielles, le vote socialiste a encore progressé dans la circonscription basco-béarnaise. Le Modem n’a obtenu que 17,81 % des suffrages au premier tour des présidentielles. François Maïtia, candidat socialiste, compte bien profiter de cette vague rose ( Hollande a récolté près de 60% des votes au second tour) pour enfin décrocher son siège à l’Assemblée nationale. Le candidat basque doit en rêver la nuit, lui qui tente pour la sixième fois d’être élu député. En campagne au Pays Basque et à Oloron, il osait même une tirade à la François Hollande, nous rapporte un confrère : « Moi, député, je ne chanterai pas à l’Assemblée nationale. Moi, député, je ne ferai pas de grève de la faim. Moi, député, j’arriverai à l’heure à mes rendez-vous. »

L’UMP investit deux candidats dans les circonscriptions tenues par les centristes

Au premier tour des élections présidentielles, François Bayrou n’a obtenu que19,86% des voix dans sa circonscription et François Hollande y a recueilli près de 57% des suffrages. François Bayrou, réélu depuis 1986 à Pau, dans une circonscription où six cantons sur sept sont à gauche, aura affaire à Nathalie Chabanne, candidate socialiste, mais aussi à l’UMP Eric Saubatte, un jeune loup qui ne lâchera rien.  L’UMP a aussi présenté son candidat dans la circonscription de Jean Lasssalle : Marc Oxibar. Il fut le directeur de cabinet de l’ancien maire d’Oloron Hervé Lucbéreilh, qui devança Jean Lassalle aux législatives en 2007, avant de s’incliner à l’issue d’une triangulaire. Mais en juin 2012… une triangulaire serait sûrement favorable au candidat socialiste. Les amitiés de Jean Lassalle avec l’UMP laissent penser que Marc Oxibar se désisterait volontiers pour ne pas laisser le socialiste l’emporter. Deux poids lourds, deux mesures.

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