Des viticulteurs bordelais interpellent le premier ministre François Fillon


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Des viticulteurs bordelais interpellent le premier ministre François Fillon

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Publication PUBLIÉ LE 08/09/2009 PAR Nicolas César

« L’Etat se doit de gommer ces distorsions de concurrence avec les autres pays pour préserver ces milliers d’emplois non délocalisables que nous générons ! », lance Denis Lurton, le Président de la FDSEA. En marge de la visite de François Fillon ce 8 septembre, au cours d’une réunion de travail FDSEA et JA (Jeunes agriculteurs) ont renouvelé leur demande d’un plan de soutien (mesures financières, fiscales et sociales) aux viticulteurs en difficulté dans les AOC bordelaises. François Fillon a entamé son déplacement par une visite de la propriété de Patrice Turtaut, située en « bordeaux supérieur », la plus grande appellation régionale, qui représente 55% du vignoble bordelais. Fortement touchée par la crise, cette appellation a vu ses exportations chuter de 16%. A la sortie de cette réunion, Bruno Le Maire, le ministre de l’Agriculture, a assuré que le chef du gouvernement s’était engagé « à mettre en place des mesures de garantie de crédit à l’exportation » dont les modalités seront définies avec la ministre de l’Economie Christine Lagarde « d’ici fin septembre ».

Réévaluation de la TVA sur le vin, c’est non
Quant aux problèmes plus structurels du secteur, ils seront traités dans le cadre du projet de loi de modernisation agricole, a-t-il indiqué. Par ailleurs, les viticulteurs ont demandé une réévaluation de la TVA sur le vin dans la restauration. Sans succès. « Il a fallu beaucoup de temps pour mettre en place la baisse de la TVA dans la restauration. En ce qui concerne le vin, ça n’est pas un sujet sur lequel on peut prendre des décisions rapidement », a ajouté le ministre de l’agriculture.

Après avoir présenté le « pôle d’excellence rurale » sur le thème de l’oenotourisme à Saint-Brice, le Premier ministre a fait un plaidoyer pour les zones rurales et leur aménagement. Il a assuré qu’il n’était « pas question (…) d’abandonner à leur sort des territoires auxquels le destin de la France tout entière est lié. Rien ne serait plus aberrant, quand un Français sur quatre habite en zone rurale et quand un emploi sur cinq s’y trouve ! ».

Nicolas César

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