Le Festival du Périgord Noir 2013 naît à Budapest ce 23 avril


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 18/04/2013 PAR Joël AUBERT

L’idée de ce rapprochement est née l’été dernier lors d’un concert du Festival à Saint-Léon-sur-Vézère à la faveur d’un échange entre deux périgourdins qui nourrissent la même passion de la Hongrie et de la musique. François Laquièze Conseiller culturel de l’ambassade de France et Directeur de l’Institut Français de Budapest, qui a des attaches à Siorac-en Périgord évoque alors avec Jean-Luc Soulé, le président du Festival du Périgord Noir, l’idée d’un prolongement en Hongrie. « La graine est semée » avoue Jean-Luc Soulé, lui qui dirigea naguère l’Institut Français de Budapest où il conserve, ainsi qu’en Tokaj, des amitiés fidèles et la passion d’un grand vin du monde. Au fil des échanges un projet voit le jour qui associe les deux Académies, l’Institut Français de Budapest et les viticulteurs de Monbazillac, Saussignac et Tokaj,  des appellations qui produisent des liquoreux de grande qualité. Son titre « La voix des anges, la part des anges » a l’ambition de réussir une jolie synthèse entre les rendez vous musicaux et viticoles.

La voix des anges…La voix des anges sera celle des jeunes chanteurs retenus par Michel Laplénie, contre-ténor ou soprano sélectionnés par l’Académie du Périgord Noir qui, à la faveur de quatre jours de master class et deux jours de concert, vont se produire avec les musiciens hongrois de la grande Académie Franz Liszt. Le directeur de Sagittarius, cet ensemble si apprécié à Blaye en Gironde et bien au-delà, a bâti avec la directrice artistique du Festival, Véronique Iaciu, un programme autour de cantates françaises baroques des 17° et 18° siècles, en hommage à Bacchus, à l’amoour heureux et malheureux où l’on retrouve Lully ou Clérambault.

La part des angesLa part des anges, n’est pas seulement une manière d’emprunt aux grandes eaux de vie de Cognac; elle renvoie à la singularité du Tokaj, ce grand vin hongrois, vin des tsars, qui doit sa typicité exceptionnelle au vieillissement prolongé qu’il connaît dans d’immenses caves profondes ou l’évaporation d’une part de son alcool lui confère une oxydation à nulle autre pareille. Viticulteurs des deux régions, des deux pays vont en débattre ainsi que de leurs méthodes lors de conférences qui nécessiteront une modération attentive…sous l’oeil engagé du président du conseil général de la Dordogne, Bernard Cazeau qui est du voyage.

Ce lancement inédit confirme la vitalité du 31° Festival du Périgord Noir dont le programme de cet été accueillera, fidèle à sa vocation, à la fois les plus grands interprètes et les jeunes talents. On pense, entre autre, à Michel Dalberto qui revient à Saint-Léon-sur-Vézère pour une « carte blanche » les 18,19 et 20 août autour de la voix romantique mais aussi au jeune violoncelliste Edgar Moreau, révélation des Victoires de la Musique.

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