Choix d’Aqui! : Les villas de Pau et d’Hendaye ouvrent leurs portes lors des 28ème journées européennes du Patrimoine


Office du tourisme de Pau

Choix d'Aqui! : Les villas de Pau et d'Hendaye ouvrent leurs portes lors des 28ème journées européennes du Patrimoine

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 16/09/2011 PAR Olivier Darrioumerle

« Le mot « Patrimoine » renvoie vers l’immobilité apparente et le hiératisme des vieilles pierres, mais il contient pourtant le flux de toutes les influences qui les ont façonnées », explique Frédéric Mitterrand, dont le ministère est à l’origine de la manifestation lancée en 1984. Le ministre de la Culture estime que « donner à voir ces flux est un défi didactique, une incitation à l’ouverture, à comprendre les branchements, à percevoir ce qui circule sous la solennité des sacralisations » Joignant en quelque sorte le geste à la parole, le locataire de la rue de Valois donnera le coup d’envoi de ces deux journées en ouvrant dès samedi à 9h les portes de son ministère, où il doit recevoir en personne les tous premiers visiteurs.

La Bidassoa, une frontière naturelle
Dans les Pyrénées-Atlantiques, il en va ainsi de la Villa Mauresque de Hendaye, qui pour la première fois ouvre ses grandes portes ciselées au public. Cette bâtisse a été construite sur la frontière naturelle du fleuve de la Bidassoa, qui sépare la France de l’Espagne. Les Espagnols revendiquaient l’exclusivité de la pêche et de la navigation sur la Bidassoa, au prétexte que, descendant de la Navarre, le fleuve leur appartenait. Le Fort d’Hendaye détruit par les Espagnols lors de l’an I de la Révolution et repris par les armées républicaines. Mais, à Hendaye, il ne reste que ruine et désolation jusqu’à l’arrivée du chemin de fer, au XIXème siècle. C’est à cette époque que le Comte Jules de Polignac, administrateur de la Compagnie des Chemins de Fer obtient la permission de construire une villa néo-mauresque, agrémentée d’un patio et construite avec les anciennes pierres du vieux Fort de Hendaye. À la mort de Jules de Polignac, la villa est achetée par le futur maire, le Docteur Camillo.

Pau, Ville Anglaise
D’un côté, la cité historique, le palais d’Hiver (devenu Palais Beaumont), le boulevard des Pyrénées, le château, les commerces et les échoppes d’artisans. De l’autre, le quartier de Trespoey, choisit par les riches résidents étrangers, en majorité Anglais et Américains, comme lieu de résidence. Dès le milieu du XIXème, les champs se couvrent de villas magnifiques, construites avec les matériaux locaux, galets du gave, ardoises et marbres d’Arudy. Ces villas luxueuses, entourées de parcs magnifiques, s’ouvrent face aux montagnes. La villa Saint Basil’s, propriété de la Ville de Pau, est l’exemple même de cet art de vivre importé en Béarn. Depuis quelques années, les Palois la visitent lors des Journées du Patrimoine. Ils peuvent aussi se rendre au 29, avenue Norman Prince, du nom du généreux donateur américain de la villa St Hélène qui est aujourd’hui la résidence du préfet des Pyrénées-Atlantiques. Offerte avec tout son mobilier au département en octobre 1952, elle fut de 1890 à 1940 le centre de la vie mondaine. Grâce àHenry Prince et son voisin Henry Ridgway, dont la maison abrite depuis peu les services de l’architecture de la Communauté d’agglomération Pau-Pyrénées, la ville de Pau est omniprésente dans la presse quotidienne d’outre Atlantique et supplante aisément ses rivales, Nice ou Monte-Carlo.

photo : tous droits réservés / Office du tourisme de Pau

Olivier Darrioumerle

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! CULTURE > Nos derniers articles