Chez in8, une bonne nouvelle est toujours la bienvenue


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Chez in8, une bonne nouvelle est toujours la bienvenue

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 21/12/2014 PAR Jean-Jacques Nicomette

Depuis 2005, la maison d’édition in8 où elles sélectionnent des récits destinés à être mis entre toutes les mains, mais que l’on ne pose qu’une fois lus de bout en bout, développe plusieurs collections. Très différentes les unes des autres.

Il y a là «  Alter & Ego », qui s’intéresse à la manière dont la rencontre avec l’autre vous renvoie à vous-même. « Polaroïd » plonge avec délectation dans le noir. « Quelqu’un m’a dit » imagine la société, telle qu’elle pourrait exister dans 20 ou 30 ans.  « Escapades », guidée par la plume d’auteurs étrangers, nous parle des ailleurs. Quant à « La porte à côté », elle s’ouvre sur des pépites : « des nouvelles fraîches pour une lecture rapide, récréative, réjouissante ».

« Le cousin de Bruegel »Sur ces chemins-là, on peut croiser des nouveaux venus dont le nom ne parle pas à grand monde, mais aussi des auteurs connus. C’est le cas de  Marc Villard, Jean-Bernard Pouy, Anne-Marie Garat… Pour n’en citer que quelques-uns.

Enfin, toute règle comporte son exception. C’est la raison pour laquelle, Josée Guellil et Sylvie Lemaire ont fait récemment un pas de côté, en jetant leur dévolu, sur un petit roman de 164 pages écrit par le palois Eric Le Bot. « Le cousin de Bruegel » est sorti en septembre. Baignant dans les Flandres du 16e siècle et l’entourage de l’auteur du fascinant Triomphe de la mort, le récit les a séduites par son style très spécifique et sa truculence.

« L’édition de tout livre est cruciale »Un bel exemple des choix assumés par in8. « Aujourd’hui, c’est la crise. L’édition de tout livre est cruciale. Il ne faut pas se tromper. Nous sommes beaucoup d’éditeurs à partager la même angoisse » confient-elles. Avant de rappeler que « le sel de ce métier », consiste à permettre à un auteur d’aller à la rencontre d’un lectorat. « Cela suffit à notre bonheur. » Si le succès est au rendez-vous, « cela devient fabuleux ».

L’année prochaine, in8 s’intéressera notamment aux nouvelles fantastiques écrites par un auteur bordelais, Jacques Abeille. « Il y décline son art poétique et il évoque la place de l’écrivain dans la société ». Son regard se portera de même sur l’espagnol Carlos Salem, qui arrive du polar. Tandis qu’un recueil de textes mordants, écrits par des hommes sur les hommes, est à paraître.

L’horizon est fait pour reculer sans cesse. Comme le rappellent Josée Guellil et Sylvie Lemaire sur leur catalogue : « La maison (d’édition) est toujours ouverte aux projets aventureux dès qu’il s’agit de répandre les bonnes nouvelles ».

Pour en savoir plus :  www.editionsin8.com

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