Centre hospitalier de Bayonne: une inauguration empreinte de symboles


F.D.

Centre hospitalier de Bayonne: une inauguration empreinte de symboles

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 04/03/2014 PAR Felix Dufour

A ses côtés étaient présents le docteur Martineau, président de la commission médicale de l’établissement, Pierre-André Durand, préfet des Pyrénées Atlantiques, Sylvie Durruty, présidente du Conseil de surveillance, Michel Laforcade, directeur général de l’Agence régionale de santé d’Aquitaine, et Colette Capdevielle, députée de la circonscription.

« Un étonnant défi que celui d’avoir choisi de restructurer l’hôpital dans le site actuel en pleine ville quand des hopitaux étaient construits dans ces années 90 en pleine campagne. Un centre hospitalier qui n’a cessé de fonctionner pendant toutes ces années de travaux. Il faut rendre hommage aux patients et au personnel qui ont souvent vécu au rythme des marteaux piqueurs. Un lieu qui a accueilli plus de 40 000 personnes, comme si toute  la population de Bayonne était venue à ce  centre hospitalier dont le coût de rénovation, une opération initialement prévue à 140 M€, s’élève finalement à 248 945 000 € dont une aide de l’Etat et de l’Agence régionale de santé complétée par beaucoup d’emprunts. Un lieu qu’il faut certes payer mais qui, grâce aux installations de pointe et aux pôles dont il est doté, est désormais opérationnel  pour des dizaines d’années et s’inscrit dans une vaste zone de territorialité, du sud des Landes au Pays basque et jusque outre Bidassoa. »

L’étonnante métamorphose de l’hôpital Saint-LéonLa première pierre de cet hopital du quartier Saint-Léon, fort reconnaissable grace à son revêtement de briques anglaise, est posée en 1864 et inauguré en 1868. Il accueille son premier bloc opératoire en 1902 avant de faire son premier lifting dansles années 50. Mais rien à voir avec le chantier de ce centre hospitalier général qui est décidé en 1995 par le maire Jean Grenet, lui même chirurgien, et dont le directeur général est Jean-jacques Romatet.

Le docteur Martineau, Pierre-André Durand, Sylvie Durruty, Michel Laforcade, directeur général de l'Agence régionale de santé d'Aquitaine et Colette Capdevielle.

Dans l’édifice historique en travaux, les patients, pour gagner les services, suivent un long dédale marqué au sol à la peinture. Premier acte, la maternité et les urgences en 2008. A cela s’ajoute un bâtiment de six niveaux en forme de demi lune qui porte à 72 000 m2 le « néo CHG » construit ou restructué. Au total, 122 mois de travaux, d’octobre 2003 à décembre 2013 et l’emploi de 250 personnes.
Le résultat se lit dès l’entrée, une vaste et haute rue couverte et claire où les patients, tant de médecine générale que de chirurgie, gériatrie ou psychiatrie, sont accueillis. Au rez-de-chaussée on trouve les espaces de consultation,  la radiologie,  la médecine nucléaire. Le premier étage est consacré au service de médecine, le second étage au service de chirurgie, le troisième étage au service de cardiologie (public et privé), et le quatrième étage à la cancérologie et à lhématologie. Les sous-sols concernent la pharmacie et la chirurgie.

Le Centre hospitalier est aujoud’hui en pointe avec son plateau technique d’imagerie : 2 scanners, 3 IRM ainsi que dans le domaine de la médecine nucléaire. Enfin, pour être complet, précisons que ce vaste vaisseau compte 1 261 lits, 3 243 salariés dont 243 médecins parmi lesquels 210 praticiens, et qu’il a enregistré  361 337 journées d’hospitalisation et 41 542 entrées en 2013.

Jean Grenet a bouclé sa boucleCette inauguration a conclu les innombrables du genre qu’a connu le maire Jean Grenet pendant ses mandats mais celle ci avait une saveur particulière dans la mesure ou, après son père Henri chirurgien aussi, il a permis à la ville de Bayonne d’être toujours en pointe en matière de médecine et de chirurgie.
Le Centre hospitalier est un peu son enfant. « En 1995, lorsque j’ai arrêté la chirurgie pour la médecine de ville, je suis parti avec l’idée qu’il fallait réorganiser tout cela. A côté de ce que vous avez fait pour l’hôpital, il fallait regrouper toutes les cliniques privées, ces petits pôles, dont la mienne. Si vous ne le faîtes pas vous en subirez les conséquences. Et aujourd’hui, à côté d’un grand pôle public qui voit le jour aujourd’hui répond un grand pôle privé. Aujourd’hui avec l’hôpital qui représente 43% de l’activité, il y a une mutualisation du privé  qui en assure 57%. Je peux dire que je suis un enfant gâté dans ma vie de chirurgien comme dans ma vie publique. Si j’ai un message à laisser à ce qui me suivront est de suivre ses convictions. Comme disait mon père, il faut avoir la force chevillée au corps pour aller plus loin et aider les autres à mieux vivre. »

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles