Biennale d’Art Contemporain à Anglet : L’étonnant parcours


Biennale d'Art Contemporain

Biennale d'Art Contemporain à Anglet : L'étonnant parcours

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 09/06/2011 PAR Stéphane Baillet

Organisée par la Direction de la Culture et de l’Ouverture internationale de la Ville d’Anglet, soutenue par l’Agglomération Côte Basque-Adour, le Conseil Régional d’Aquitaine, le Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques et le Ministère de la Culture – DRAC Aquitaine, la Biennale a pour enjeu de proposer à des artistes de prendre possession  du littoral mais aussi de la spécificité urbaine, culturelle et humaine d’une ville. Des lieux inhabituels d’exposition sont ainsi investis afin d’y inscrire des oeuvres et des installations inédites, réalisées pour la durée de la manifestation.

Sous la houlette de Didier Arnaudet, critique d’art et écrivain, le cru 2011 de la Biennale s’annonce sous les plus beaux auspices. « Cette quatrième édition se déplie comme une multitude de parcours, de rencontres et de jeux où les propositions des artistes incitent à vivre la ville et le littoral différemment. Les oeuvres se croisent, s’opposent, se prolongent et échappent à toute détermination immédiate » promet le directeur artistique. Les oeuvres sélectionnées misent sur le jeu des perspectives, des surdimensions ou visent à rendre acteur le spectateur.

Des oeuvres détériorées

Lors de la première semaine d’installation, des oeuvres (« Chimères » de Lilian Bourgeat, « Portico » de Didier Marcel et « le théâtre clandestin » de Julien Prévieux on été tagués  à la grande stupeur des Angloys. Compte tenu de la nature néo fasciste des tags, un constat officiel a été effectué par la police municipale et une plainte est en cours au commissariat. Guy Mondorge, adjoint à la Culture, aux jumelages et à l’Ouverture internationale a immédiatement réagi : « La Biennale d’art contemporain d’Anglet, lieu d’échange entre l’inspiration des artistes et le regard et la sensibilité du visiteur, est un lieu fragile, ouvert, qui ne peut vivre que grâce au respect mutuel des inévitables mais fécondes différences d’opinion. La vie de ce lieu exige le respect du travail des artistes. C’est un lieu qui ne supporte pas la bêtise ».

Les oeuvres taguées ont été depuis nettoyées, en fonction des contraintes techniques liées à leur structure, et en étant particulièrement attentifs à ne pas trahir la conception artistique initiale du créateur. Aujourd’hui, ce vandalisme gratuit n’est plus qu’un mauvais souvenir et la biennale, fidèle à sa vocation, compte plus que jamais démocratiser l’art contemporain en lui offrant une grande visibilité.

Stéphane Baillet

Crédit photo : Biennale d’Art Contemporain

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