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PUBLIÉ LE 11/04/2013 PAR Stéphane BailletL’exposition met en scène le mythique site biarrot de 1810 à nos jours. Dans une première partie, on découvre les prémices touristiques de la station balnéaire. Ainsi, l’époque des Bains de mer est à l’honneur. Si les Biarrots ont toujours goûté aux joies de l’océan, l’on découvre l’engouement de l’aristocratie européenne qui migre chaque été vers Biarritz pour des bains alors thérapeutiques. Puis avec les congés payés, la plage devient synonyme de vacances. Le maillot de bain s’adapte aux jeux de plage et à la natation, les guides-baigneurs font alors leur apparition. L’exposition met aussi en lumière les établissements des Bains de la Côte des Basques, dès premières cabanes du milieu du XIXe aux cabines, jusqu’aux Bains Napoléon, le premier établissement des bains ouvert en 1858. Enfin, la rétrospective fait la part belle au surf, apparu sur les vagues biarrotes en 1957. Une salle entière est ainsi consacrée à l’illustre sport, désormais indissociable de la station. On y retrace son histoire, depuis les tontons surfeurs jusqu’aux compétitions professionnelles.
La deuxième partie révèle la forte nature du site. Des pique-niques en famille aux sessions de surf, en passant par de tranquilles promenades, son activité et sa fréquentation varient selon la marée, la saison, l’heure. Le public découvre ici la Côte des Basques dans tous ses états : vue du ciel, côté mer, côté terre, à marée haute, à marée basse, comme scène à différentes animations au travers de nombreuses photographies souvent inédites.
Enfin, l’exposition se clôt sur le visage de la Côte des Basques de demain. S’appuyant sur des infographies et témoignages, les projets d’aménagements sont ainsi dévoilés et les projets s’offrent au visteurs : une nappe végétale qui descendra du plateau pour atteindre la nappe marine, une grande terrasse engazonnée qui couvrirait le futur parking, un funiculaire qui pourrait partir del’Avenue Beaurivage pour descendre jusqu’à la « Place des Bains», un grand chemin (existant en partie) en pente douce entre la ville haute et la plage qui mènerait directement à une piscine d’eau de mer ….
