Bi Harriz Lau Xori : la culture d’ici et d’ailleurs s’invite à Biarritz


Orquestrada

Bi Harriz Lau Xori : la culture d'ici et d'ailleurs s'invite à Biarritz

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 18/03/2011 PAR Stéphane Baillet

En collaboration avec les Amis du Théâtre de la Côte Basque, le mythique « Oncle Vania » revisité par le théâtre des Chimères sera présenté au public le 24 mars. Dans cette version, se toisent les destins des personnages, d’exclus suspendus entre l’illusion de leurs désirs et la solitude implacable de leurs existences. Entre la fin d’un monde et le commencement incertain d’un autre, l’histoire de cette pièce nous parle du temps, des changements inexorables, de la fin des illusions, de la grandeur et de la faiblesse des hommes. En basque et en français, la pièce utilise volontairement deux langues pour dire que la vie continue, envers et contre tout, avec les restes de ce qui fut et l’espoir de ce qui vient.
Place à la musique le 25 mars avec les concerts de Sorkun et Orquestrada, deux formations à l’univers affirmé. Miranda et ses fantasques musiciens d’Oquestrada, depuis qu’ils sillonnent le sud de l’Europe ont créé un son, le Tasca Beat. Un swing de troquet portugais, inspiré des tavernes de pêcheurs, de la mélancolie des adieux et de la joie des retrouvailles. Sur scène, dans leur décor de Tasca chamarrée (l’équivalent du bistrot au portugal), on y entend résonner le groove du café du coin, des airs de Fado, Saudade, Funana, Samba attrapés au Brésil, en Angola ou dans la tradition portugaise.
Quant à Sorkun, la petite soeur de Fermin Muguruza, elle n’est jamais là où on l’attend. En acoustique, comme une mise à nu de son répertoire, elle reprendra ses chansons sur la scène de la Gare du Midi. Une autre façon d’entrer dans l’univers d’une chanteuse qui, du métal au pop rock, accompagne la scène basque avec constance.
Côté jeune public, le Théâtre des Chimères livre « Bamba Zango Horiak », une bien belle histoire. Celle de Lionel, originaire du Brésil, un petit garçon adopté qui s’est inventé une langue secrète comprise par sa seule poupée Méli qu’il trimballe depuis toujours. Un beau conte espiègle, sur la différence, son acceptation et le terrain de rencontres qu’elle offre à découvrir le 23 mars.
Danse, documentaire et autres expressions artistiques identitaires viennent étayer un programme résolument diversifié.

Stéphane Baillet

crédit photo : Orquestrada

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! CULTURE > Nos derniers articles