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PUBLIÉ LE 13/08/2010 PAR Jean-Baptiste ReyAprès une mise en bouche artistique en 2009 (une édition Zéro qui en a étonné plus d’un), le Baleapop Moï Moï Festival revient comme un coup de brouillarta (vent basque violent et soudain) emportant sur son passage les préjugés tenaces qui tiennent à prouver que province et art contemporain ne font pas bon ménage…
Mais c’est sans compter sur le collectif Moï Moï. L’été basque se révèle donc pour ces irréductibles créateurs d’événement le laboratoire d’expériences artistiques inédites. Mêlant différents médias (installations, vidéos, peintures et dessins, photographies, mais aussi la musique avec des lives et dj sets), ce nouveau rendez-vous iconoclaste investit le Musée et le parc de Guéthary et le Gaztetxe de Saint Jean de Luz. Avec une seule volonté : celle de « rassembler toutes les forces de Moï Moï pour créer un moment comme nous le souhaitions. mêlant arts et festivités et ce sans aucune hiérarchie. La fête de l’art ou l’Art de la fête » comme le précise Jeanne Boulart, membre du collectif.
Les agités du « local »
Dans l’écrin de verdure du musée, une foule bigarrée est d’ores et déjà attendue afin d’admirer les oeuvres d’artistes locaux triés sur le volet sur la thématique « Relier ».
« En plus des membres du collectif qui seront présentés à Baleapop, nous avons choisi d’inviter des artistes extérieurs de différents horizons » précise la jeune organisatrice.
Les gastronomes participeront sans modération à « l’heure épicurienne » : ateliers originaux autour des produits du terroir, tandis que les plus petits profiteront de « MiniBalea » : activités en rapport avec les musiques actuelles et arts plastiques ou culinaires. Les « siestes Balearic » seduiront quand à elles les plus oisifs, en quête de repos ombragé en position allongée, les oreilles bercées par des dj sets suaves et romantiques. Et bien d’autres surprise :
« Des projections vidéo seront organisées dans un bunker et une scénographie Moï Moï habillera le parc. » conclut Jeanne Boulart, histoire de planter le décor »
A la nuit tombée, le Gaztetxe de Saint Jean de Luz prendra le relais via une programmation musique
électronique éclectique, du folk à l’électro, et exploratrice, en mettant en avant des musiques
sans frontières face aux genres musicaux.
Un festival déjanté en perspective, à l’image de ce collectif d’illuminésqui comptent fermement sur une baleine (Balea en basque) pour s’envoler dans les cieux des festivals de l’été.
Stéphane Baillet
