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PUBLIÉ LE 12/04/2019 PAR Sabine TaverdetLes devoirs finis, tout est fait avec les différentes structures du quartier (bibliothèque, centre social et même crèche) pour l’accès à la culture et aux activités. Rassemblement par le sport, sorties aux musées, ou encore à l’escape-game ; les enfants, de la maternelle au lycée, peuvent s’y inscrire avec une cotisation de 10e à l’année.
Mais aujourd’hui Al Walid, Bilel, Ilyesse et Nabjia qui ont entre 10 et 13 ans sont sous pression. C’est la dernière séance pour peaufiner leur maquette du « GPQG ». « Le Grand Parc Quartier Général c’est une maison pour tout le monde : il y a une salle restaurant, travail et fête, des douches et un endroit tranquille. C’est pas que pour les enfants c’est pour accueillir tout le monde, adultes, grands-parents et SDF aussi. » Al Walid se donne à fond pour ce projet auquel il prend part depuis plusieurs semaines avec ses camarades. Ce dernier résulte d’une alliance entre l’académie Entreprendre Pour Apprendre et Younus dont Florence Bocquillon est à la tête « le choix de l’asso Younus pour le programme d’Entreprendre pour Apprendre s’est imposé : l’environnement est adapté pour le travail en équipe et la « mini entreprise », programme porté par l’académie a pour but de mettre en lien avec l’entreprise qu’ils connaissent peu. On leur fait différencier les organismes privés et publics qui animent leur quartier, puis on leur a demandé comment ils aimeraient l’améliorer. Cette idée est venue spontanément : il leur manquait clairement un endroit pour être au calme ».
GPQG : un QG à leur image
D’abord par le jeu puis par des discussions communes et des plans, la maquette réalisée se dresse fièrement devant les enfants et leurs encadrants, soit bénévoles comme Hélène soit en service civique comme Lucile et Laura. Cette dernière a suivi, tout comme Florence Bocquillon, présente également à chaque étape, l’avancée des jeunes dans leurs pensées et l’élaboration de leur projet : « ils ont tout imaginé eux-mêmes, la liste des fournitures, le planning des horaires d’ouverture… Ils se sont posé plein de question sur le fonctionnement, les détails d’un tel établissement et les voir prendre des initiatives comme ça c’est vraiment ce qu’on voulait. Les encadrants, nous sommes un peu comme leurs grands frères et grandes sœurs, ils pleurent quand les collègues partent et je suis triste de compter les jours avant mon départ » intime Laura. Un titulaire du BAFA est d’ailleurs recherché pour encadrer les jeunes dans les futurs projets de l’association.
Et ces activités entre encadrants et enfants laisseront des traces puisque le dernier vendredi des vacances, le 26 avril, c’est devant les adultes, représentants des collectivités et parents, que la petite équipe des « sauveurs du grand parc » comme ils se sont surnommés, présentera leur projet dans le but de pouvoir s’assoir dans la « salle repos, au fond du couloir pour être au calme ».
