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PUBLIÉ LE 16/09/2013 PAR Solène MÉRICDans un long communiqué, la ville de Dax revient sur les raisons de l’éviction des trois élus écologistes rappelant les mesures de sécurité qui avait été prises (dont l’interdiction de manifester à moins de 500 m des arènes) et soulignant «les agissements irresponsables des activistes et extremistes anti-taurins » parmi lesquelles « des invectives, menaces proférées à l’encontre des passants comme des forces de l’ordre, blocage de la circulation automobile».
« Provoquer et entretenir une situation de crise »Le communiqué ajoute qu’«en s’associant en dépit de leur statut de conseillers municipaux, aux agissements de ces manifestants, et en enfreignant un arrêté de la municipalité à laquelle ils appartiennent, trois élus ont contribué à provoquer et entretenir une situation de crise et des incidents inédits dans l’histoire de Dax où depuis de nombreuses décennies, les différentes sensibilités à l’égard de la corrida cohabitaient dans un esprit réciproque ».
Le communiqué conclut: «en conséquent, le maire de Dax a dû constater que les conditions de leur appartenance à la majorité municipale n’étaient plus réunies. Il a donc décidé d’écarter Mme Isabelle Nail-Arrouy, Mme Sylvie Laulom et M.Jean-Marie Vignes de cette majorité ». Dans un communiqué EELV des Landes « soutient les élus municipaux suite à leur éviction du Conseil municipal de Dax par le maire Gabriel Bellocq » ajoutant que « leur participation à la manifestation anti corrida du 8 septembre était en cohérence avec les positions de notre parti à ce sujet. »
