Le conducteur du remorqueur qui habituellement vient à sa rencontre, devant cette barre impressionnante vient aussitôt se réfugier sur le navire. C’est alors qu’il se mit en travers et dériva vers le sud pour s’échouer enfin contre la digue des Cavaliers. Le point de vue préféré des photographes lors de gros temps. Lors de sa collision contre les rochers qui protègent la digue, il se cassa dans un gros fracas en deux, et une partie de la coque s’échouait à son tour au pied de la digue, côté sud.
L’alerte aussitôt donnée, l’hélicoptère de la protection civile se rendait sur les lieux afin de commencer l’évacuation des douze membres d’équipage. Mais les bourrasques de vent, de grésil, rendait la manœuvre difficile. Lors de cette évacuation périlleuse un membre d’équipage du cargo allait être blessé.
Un Puma plus puissant venait alors en renfort pour procéder à cette évacuation au plus fort de la marée à 10h30, alors que des centaines de curieux avertis par la radio et internet affluaient sur les lieux de l’échouage, obligeant le sous-préfet, aux prises avec une cellule d’urgence installée à bord d’un camion du SDIS à appeler des renforts de CRS pour contenir les curieux. Curiosité accrue avec déjà sur place, une météo plus clémente.
Le maire d’Anglet Jean Espilondo, sur place dès l’annonce de l’échouage, retrouvait le préfet maritime et la cellule déclarait aussitôt le déclenchement de plan Polmar. Tandis que le bateau, battu et rebattu par les flots s’enfonçaient dangereusement au pied de la digue.
Un naufrage qui a n’a fait qu’un blessé léger lors de cette opération. Il devait ensuite se rendre près de l’épi contre lequel le « Luno » s’est brisé.