Il s’agit d’Actalim, une filiale d’Euralis et de la coopérative agricole Filière porc du sud-ouest (FIPSO), dont l’usine se trouve à Vic-en-Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, et de Sanders Adour, qui possède une usine à Lons, près de Pau. Les 76 emplois qu’elles représentent seront conservés.
Dans un premier temps, la nouvelle filiale produira 350 000 tonnes d’aliments. Elle approvisionnera les élevages de porcs, volailles, canards et ruminants de huit départements du grand sud-ouest : la Gironde, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Gers, l’Ariège, la Haute-Garonne et le Tarn-et-Garonne. Les nouvelles offres destinées par Sanders à la basse-cour et aux chevaux seront par ailleurs distribuées dans le réseau des magasins Point Vert.
Le capital de Sanders Euralis , dont la création a été validée par l’autorité de la concurrence, sera détenu à parts égales par ses créateurs. Cette société sera dirigée par Michel Vernet, l’actuel directeur de Sanders Adour.
Selon ce dernier, le rapprochement opéré entre les deux ténors de l’agroalimentaire relève de la logique. Alors que le marché de l’alimentation animale ne se développe pas, et que de plus en plus de filières de production animale s’organisent, il permettra d’offrir « un meilleur service de proximité aux éleveurs ». Car il amènera les deux partenaires à partager leurs savoir-faire, optimiser les coûts logistiques, et améliorer l’approvisionnement régional en matières premières.