565 militaires de la Sécurité civile à Libourne dès 2024


Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin était à Libourne ce mercredi, pour annoncer l'ouverture de la quatrième base de la Sécurité civile. Elle sera opérationnelle fin 2024, afin de mieux lutter contre les incendies.

Manon Gazin | Aqui

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin était en visite officielle à Libourne, ce mercredi 2 août, afin d'annoncer l'ouverture de la base.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 02/08/2023 PAR Manon Gazin

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Gérald Darmanin salue les élus lors de sa visite à Libourne, le 2 août.

L’unité sera implantée dans les anciennes casernes désaffectées de la ville. 11,5 ha de ces bases, dont 7,5 ha au cœur de la ville, seront remis sur pied pour un budget de 318 millions d’euros. Le ministre de l’intérieur a cependant précisé que les troupes « ne seront pas que pour la Gironde », qu’elles pourront intervenir partout en France et dans le monde.

Des interventions en France et à l’International

« Ils seront installés à Libourne comme base, évidemment prêts à intervenir en Gironde et dans la région. Mais ils seront aussi capables de prendre l’avion, le train, l’autoroute » a déclaré Gérald Darmanin ce mercredi, dans l’ancienne caserne de la ville. La proximité de Libourne avec l’aéroport de Bordeaux Mérignac et la desserte SNCF ont ainsi pesé dans la balance.

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De nombreux élus de la régions étaient également présents, dont Philippe Buisson, maire de Libourne, le député Renaissance Florent Boudié, ou encore Alain Rousset et Etienne Guyot.

Le ministre a également affirmé que ces sapeurs-pompiers militaires forment une « troupe d’élite », dont les membres sont déjà intervenus en Turquie à la suite du tremblement de terre de février dernier. Mais aussi au Canada, en Italie ou en Grèce pour lutter contre les incendies. 

Libourne renoue avec son identité militaire

Philippe Buisson, maire de la ville, s’est quant à lui réjoui de l’ouverture de la base, qui permettra à Libourne « de renouer avec son identité militaire ». En 2009, l’Esog, l’Ecole des Sous Officiers de gendarmerie de Libourne avait déserté. L’homme d’affaires bordelais, Michel Ohayon avait ambitionné d’y implanter un immense site œnotouristique. Mais ses déroutes financières ont provoqué l’abandon du projet. « C’est une décision historique pour Libourne et un renfort considérable pour la Gironde », s’est de son côté réjoui le député Renaissance girondin Florent Boudié.

Six territoires déçus

Au total, sept villes de Nouvelle-Aquitaine avaient candidaté pour accueillir la prochaine UIISC, dont Mont-de-Marsan, Pau, Angoulême, Agen, Limoges et Alloinay (Deux-Sèvres). Des territoires déçus par le choix de Libourne, comme l’expriment les élus des Deux-Sèvres dans un communiqué: « Le Président de la République et le gouvernement prônent bien haut la défense des territoires et de la ruralité, mais posent des actes qui vont dans le sens du renforcement des métropoles ».

Aujourd’hui, trois de ces bases sont déjà implantées à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), Brignoles (Var) et Corte (Corse). 

Au cours de son déplacement en Gironde, le ministre a également laissé filtrer une information concernant les implantations de gendarmerie. La Nouvelle-Aquitaine devrait accueillir 25 brigades de gendarmerie supplémentaires en Nouvelle-Aquitaine, dont 3 en Gironde. C’est Emmanuel Macron qui dévoilera leur localisation en septembre. 



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