Libourne : plusieurs centaines de millions d’euros pour le futur pôle œnotouristique


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Libourne : plusieurs centaines de millions d’euros pour le futur pôle œnotouristique

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 13/01/2021 PAR Yoan DENECHAU

Un projet titanesque qui va irriguer toute la région. Voici comment résumer grossièrement le projet de pôle œnotouristique dans les casernes de Libourne. « Le territoire est suffisamment mature pour ce type d’investissement, ambitieux au niveau économique et touristique. Ce projet n’est pas un fantôme, il magnifiera le Libournais et la région tout en respectant l’écrin d’origine que sont les casernes », rassure Philippe Buisson. Pour rappel, l’école des sous-officiers de la gendarmerie (Esog) a fermé en 2009, avant d’être rachetée par la Ville et l’agglomération en 2013. Un projet de complexe hôtelier avait été présenté par la Financière Vauban en 2016, avant d’être abandonné en 2019.

Le projet de pôle œnotouristique est porté par Michel Ohayon, entrepreneur bordelais à succès, propriétaire entre autres du Grand Hôtel de Bordeaux, du Château Triannon à Saint-Émilion et récent repreneur de Camaïeu. L’homme d’affaires a été séduit par le site des Casernes. « Je suis fasciné par le foncier : 7 hectares en plein cœur de ville, une architecture presque versaillaise, c’est impressionnant. On va pouvoir redonner ses lettres de noblesse à l’œnotourisme ». Au-delà du site même de l’Esog, Michel Ohayon mise sur des infrastructures touristiques déjà présentes à Libourne : le fleuve, la gare, l’autoroute et un « patrimoine viticole incroyable ». Pour le fondateur de la Financière Immobilière Bordelaise, l’idée est de faire de Libourne un incontournable de la route des vins du Sud-Ouest.

6 à 8 millions de touristes attendus chaque année
Pour le projet de réhabilitation de l’Esog, Michel Ohayon est accompagné de l’architecte Michel Pétuand Létang, président de l’Agence 4A à Mérignac. Les deux hommes proposent de conserver les casernes telles quelles et de venir y ajouter des bâtiments modernes, associant végétal et minéral. Pour donner plus de place au Libournais dans l’échiquier mondial du vin, Michel Ohayon veut créer un outil original. « L’idée serait de construire le premier centre commercial du vin au monde, où plus de 150 producteurs viendraient présenter leurs produits, comme si vous étiez dans une cave », éclaire l’entrepreneur. Le reste du pôle œnotouristique comprendrait deux espaces de 25 000 mètres carrés dont un dédié aux métiers de bouche et du vin, un parc de loisirs en salle, un musée alliant automobile classique et art contemporain des années 30 à 70.

Le site accueillera également un hôtel de luxe. « Construire un cinq étoiles dans le pôle œnotouristique va créer des besoins en offre hôtelière aux alentours et donc bénéficier au reste du territoire. Avec un projet de cette envergure, nous attendons 6 à 8 millions de touristes chaque année », assure Michel Ohayon. Ce dernier n’a pas chiffré précisément l’investissement que représenterait le projet, mais l’estime à « plusieurs centaines de millions d’euros ».
La Ville de Libourne compte quant à elle associer ses concitoyens à la réflexion autour du projet. « Je ne veux pas que ce soit une vitrine inaccessible aux Libournais », indique Philippe Buisson. Le projet est actuellement en phase d’étude et a été présenté au conseil municipal le 13 janvier. Le début des travaux est espéré pour la fin d’année 2022 voire début 2023.

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