Régionales : Marie Bové, candidate Europe Ecologie pour la Gironde, en campagne dans le Val de Leyre


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 27/01/2010 PAR Solène MÉRIC

Accompagnée de Michel Daverat, conseiller régional vert sortant et deuxième sur la liste, Marie Bové a placé cette après-midi du 26 janvier sous le thème du bois. A Facture Biganos tout d’abord, la candidate et ses colistiers ont eu l’occasion de se rendre sur le chantier de construction de la plus grande unité de production d’électricité à base de bois réalisée par Smurfit et Kappa et Dalkia.
Suite à cette visite, où les journalistes n’étaient pas présents, un second arrêt a mené le convoi à Belin-Beliet, sur un des plus grands sites de stockage de chablis issus de la tempête Klaus de janvier 2009. Réalisée sur un terrain de 32 ha par les sociétés PSG et Beynel Manustock, cette impressionnante plate-forme, qui pourra contenir jusqu’à 500 000 tonnes de bois aligne ses rangées sur plusieurs centaines de mètres le long de l’autoroute A63. Cette visite a ainsi été l’occasion pour chacun de trouver réponse à ces questions sur les conditions de conservation et d’utlisation du bois, mais aussi pour la candidate Bové, de faire remarquer « le mur de camion au fond » en lieu et place de l’autoroute…

« Connaître les acteurs économiques locaux pour reconvertir l’économie locale »
Enfin, c’est à la menuiserie Goisnard Frère de Belin Beliet, spécialisée dans la maison ossature bois que se sont terminées les visites. La petite équipe en campagne a pu y découvrir le projet Napévomo, ou la maison à énergie positive, créée par des étudiants Arts et métiers de Bordeaux. Réalisé dans un objectif de « développement eco-industriel régional », le projet, qui a suscité de nombreuses questions sur sa réalisation pratique, a, sans réelle surprise, rencontré un grand succès auprès des candidats. 
Interrogée sur l’utilité de ces rencontres sans la présence des électeurs, Marie Bové explique qu’elles sont nécessaires pour connaître les acteurs économiques locaux. « Les personnes rencontrées aujourd’hui, travaillent dans des domaines novateurs et nous montrent que les ressources économiques en Aquitaine sont là. Ces journées nous permettent d’envisager comment on peut reconvertir l’économie locale, afin que les Aquitains puissent travailler chez eux. » Et Michel Daverat de rajouter, pragmatique, « comment voulez-vous correctement diriger une région, si vous n’en connaissez pas ses acteurs économiques ? »
Deux autres journées de ce type sont d’ores et déjà annoncées : le 10 février à Andernos-les-Bains puis le 2 mars à Gujan-Mestras, sur le thème, cette fois, de la pêche et de l’ostréiculture. Chaque journée sera l’occasion d’une réunion publique en soirée.

Solène Méric 

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