Policier « déshumanisé » et citoyen déçu


Alexandre Bernard
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 27/01/2017 PAR Alexandre Bernard et Bérengere Condemine - Etudiants EFJ

« On entre dans une institution qui ne fait pas trop de publicité. D’ailleurs beaucoup de gens ne connaissent pas notre métier. »

Sa vie personnelle se complique. À 44 ans, ce père de famille n’a pas le temps de s’occuper de ses enfants. Il vit chaque jour des situations complexes. « On est confronté à tous les maux de la société : la misère, la mort… »

Le Sous-Brigadier espère retrouver des effectifs plus fournis. Une condition sine qua non « pour assurer correctement la sécurité des citoyens ». A l’heure où la menace terroriste est à son plus haut niveau, de meilleurs moyens matériels s’imposent. « On a pu le voir à la télé, quand mes collègues approchent et qu’ils reçoivent des rafales de Kalashnikov, ils reculent. Ils n’ont pas la riposte nécessaire pour user de leur légitime défense ».

Limiter la casse

Pour lui, François Hollande a limité la casse ces cinq dernières années. Citoyen, il s’informe sur les points des programmes du service public, et précisément ceux concernant la police. Orienté à droite, Jacques Devaud ne se retrouve pourtant pas dans le candidat François Fillon. Il accomplira malgré tout son devoir civique le jour des élections. « Même si c’est un vote blanc non comptabilisé, on fera entendre nos voix ».

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