Plenel s’en va, Aqui reste !

L’annonce cette semaine du départ d’Edwy Plenel, le dernier des quatre cofondateurs de Médiapart correspond tout juste à un anniversaire professionnel personnel. 15 ans au sein de l’équipe d’Aqui.fr né un peu plus d'un an auparavant. Un coup d’oeil dans le rétro qui amène l’autrice de ces lignes, à repenser, confidences pour confidences, à son mémoire de fin d’études réalisé quelques mois auparavant sous la direction du fondateur d’Aqui, l’inoubliable Joël Aubert.

Un mémoire sur la presse en ligne alors quasi balbutiante. Beaucoup des grands médias avaient démarré, tâtonnant, et plus ou moins timidement, leur basculement sur le net en complément du papier. Mais la grande nouveauté c’était les pure players, ces nouveaux médias présents uniquement sur la toile. 

Médiapart accompagné de Rue 89, dans sa première version, étaient les premiers à avoir tenté ce pari de la presse, sans la presse d'imprimerie. On comprend le coup de blues de Plenel et sa difficulté avouée à passer le témoin. Aqui.fr aussi était là, le premier même à se lancer sur internet avec une ligne axée sur l’information régionale. Le premier aussi, faut-il le rappeler, à prendre l’info du côté lumineux de la force. Pas de faits divers, pas de déprime inutile, seulement, mieux encore que du positif _parce que certains le confondent au naïf_ du constructif. L’info qui aide à vivre bien et mieux dans notre région (alors à 5 départements), à comprendre et à réfléchir que non, tout n’est pas toujours foutu, et que tous ne sont pas toujours pourris. Parfois les trains arrivent à l’heure. Aqui s’entête, 17 ans après, à continuer à le dire et le redire. Surtout à ceux et celles qui se détournent des médias « parce que l’info c’est déprimant ». Ils sont de plus en plus nombreux. Qu’ils viennent nous lire, ils (l)iront mieux !

Ce coup d’oeil dans le rétro ne rajeunit ni l’autrice de ces lignes, ni Aqui. Et c’est tant mieux. Vieillir à cela de réjouissant que c’est toujours être en vie. D'autant que vieillir, ça n’est pas non plus forcément mal vieillir ! 

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Dans cette lettre, comme sur notre site, il y a également des constats que certes, tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais que les débats ne manquent pas de questionner et de mobiliser nos élus locaux, notamment, sur le sujet de l’agriculture, de la mobilité de proximité, ou encore de l'habitat pour une construction la moins impactante possible.

C'est finalement, l'échafaudage, dès aujourd’hui, de « la Nouvelle-Aquitaine de demain » qu'Aqui guette au jour le jour et que notre précédente lettre numérique thématique mettait particulièrement à l’honneur lundi. Elle zoomait plus précisément sur diverses initiatives autour du tri des déchets, et de l’économie circulaire.

Nos newsletters, du vendredi et du lundi, se sont aussi des sources de découvertes livrées dans votre boîte mail. Par exemple aujourd'hui (vendredi), quelques trésors faunistiques jusque-là inconnus, cachés dans nos eaux souterraines. Lundi, d’autres découvertes, ou redécouvertes, vous seront encore proposées. Elles feront échos à l’art de vivre dans notre région, entre expositions, restaurants, festivals… Un peu de légèreté pour accompagner la proche arrivée du printemps et des beaux jours qui ont tant manqué. Pour la recevoir, un seul réflexe, vous inscrire à notre liste de diffusion au bout de ce lien : aqui.fr/newsletters