La proximité, ce défi à relever pour réussir la GRANDE REGION

Au fond, rien d'étonnant à ce que la plus petire région de France qui revendique une manière de réussite dans la pratique de la proximité, veuille la faire partager à l'ensemble de celle qui va devenir, en janvier 2016, la plus grande, celle que nous nommerons la « Nouvelle Aquitaine » à défaut de connaître sa dénomination future.

Cet apport nous semble d'ailleurs d'autant plus intéressant que le Limousin est, par excellence, un territoire rural. Ce n'est d'ailleurs pas pur hasard si l'une des très grandes entreprises de Limoges, Legrand, spécialiste mondial des systèmes d'installation électrique, contribue, à l'aide de son savoir faire à la filière de « l'économie des séniors », cette silver économie dont le développement, à côté d'autres, est au cœur des services à la personne. En un mot un domaine par définition tourné vers la proximité.

A l'heure où, sur le terrain, les candidats à l'élection régionale des 6 et 13 décembre sont de plus en plus présents, il est important qu'ils prennent la mesure du défi que représente pour l'élu, le fait d'être au plus près des gens, de leurs attentes, du soin qu'il convient d'apporter à leur vie sociale. La relation, en particulier, avec les associations qui est une des lignes de force de la politique régionale en Limousin, doit être au cœur du projet de la Grande Région. Cette orientation vers davantage de proximité déborde, d'ailleurs largement la service à la personne ; elle correspond de plus en plus, sans que l'on en prenne forcément la véritable dimension, à une certaine idée du développement durable. Il n'est que voir l'attrait croissant des circuits courts, des marchés de producteurs de pays partout dans cette « Nouvelle Aquitaine » pour comprendre que quelque chose de profond est en train d'éclore qui partcipe d'un nouveau modèle où l'innovation traverse et irrigue la société. Un beau défi qui, au-delà des difficultés du temps présent autorise de croire en l'avenir.