icone plume

L'ÉDITO

 par Joël AUBERT Joël AUBERT
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
01/11/2007

Alain Juppé contourne la difficulté

Certes unfort vent de municipales, et à Bordeaux un peu plus qu'ailleurs, souffle sur les déclarations des élus. Mais, quand même, Alain Juppé enfonçant le clou et, par voie de conséquence, le projet de grand contournement autoroutier, on se dit que les élections à venir n'expliquent pas tout. Le Grenelle de l'Environnement est passé par pà, et si Alain Juppé a pu tenir de tels propos, en présence d'une figure aussi sérieuse que celle de Jean-Marie Pelt, c'est quj'il pense , en effet, que quelque chose est en train de changer ou doit changer. Son successeur Jean-Louis Borloo avait semblé enterrer tous les nouveaux projets routiers d'importance; les adversaires du grand contournemenrt s'étaient donc pris à "y croire".

En y regradant de plus près, il semble qu'il faille nuancer ces "promesses" verbales; les écrits du "Grenelle" restent: "les nouvelles infrastructures routières et autoroutières seront limitées à la résolution des cas de sécurité et de congestion, ou d'intérêt local. Ce principe s'appliquera avec bon sens." Une formulation qui satisfait plus le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, et laisse la place à bien des interprétations... y compris pour le grand contournement de Bordeaux. En tout cas, il faut croire que pour Alain Juppé le "bon sens" c'est non. Admettons que le maire de Bordeaux soit convaincu que la solution du ferroviaire est seule envisageable, il n'en demeure pas moins que le nombre des camions croit sans cesse et que la réponse à cette croissance, d'ailleurs folle, suppose des moyens, du temps et des mesures dissuasives.

Le grand contournement est donc, à tout le moins, entre parenthèse. Et tous ceux qui continuent de s'y opposer vont vraiment commencer à croire qu'il a du plomb dans l'aile. Les élections municipales, spécialement à Bordeaux, seront l'occasion de reparler de ce sujet, véritable pomme de discorde pour les Verts qui y sont farouchement hostiles.A gauche Pierre Hurmic leur leader bordelais en a fait un préalable à un soutien franc et massif à Alain Rousset qui part à la bataille face à Alain Juppé. Le bitume sera donc bien, aussi, au coeur de la campagne électorale bordelaise. Et le maire de Bordeaux n'a pas tardé à contourner la difficulté.

Joêl Aubert.

Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A lire ! Éditos précédents