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L'ÉDITO

 par Joël AUBERT Joël AUBERT
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10/08/2014

Une leçon de vie à méditer pour garder le moral

Contraste saisissant entre, d'une part, la joie ambiante, le plaisir des retrouvailles, la mise en scène des jeunes vies ponctuées d'images, de la petite enfance à l'adolescence, sans lesquelles désormais il ne saurait y avoir de mariage réussi et, d'autre part, la gravité des propos échangés lors de nombre d'apartés. Comme un besoin de partager avec le cercle des parents et des amis les premières étapes d'un parcours que l'on construit entre l'enfance, les études, les voyages et les petits matins des lendemains de fête. C'était tonique et parfaitement revigorant pour ceux dont le moral allait sur le déclin. De ce moment, et des rencontres nouvelles qu'il nous a a permises, de celles qui constituent à nos yeux le sel de la vie, retenons quelques enseignements très simples parce que marqués du sceau de la vérité...

Le premier c'est la formidable disposition au bonheur d'une génération dont les parents ont eu, parfois, une vie de couple plus acrobatique. Ils vivent ensemble, ils y mettent le temps qu'il faut pour se découvrir, avec passion et humilité et construire leur projet de vie, à la fois personnel et professionnel; ils franchissent le pas d'une union, en l'occurrence du mariage, pour aller plus loin et accomplir une manière de destin partagé. Et, avec ceux d'une même génération qui les entourent ils se promettent soutien et fidélité. Ce constat s'il n'est certes pas totalement nouveau prend un relief singulier dans un contexte général de morosité, d'attentisme, de mauvaises nouvelles..

Par comparaison, entre l'aspiration et les dispositions d'une génération à prendre en main son avenir, à le construire et ce qui semble être l'impuissance d'un pays, le nôtre, à se relever, qu'est ce qui expliquerait cet incroyable hiatus ? Sans avoir la prétention de répondre de façon péremptoire à un défi aussi vaste, comment ne pas mettre en évidence, d'un côté la puissance de la matrice familiale, la volonté du vivre ensemble, le souci élevé d'autrui et, de l'autre, la fragmentation des forces vives de la nation, la permanence d'un vieux corpus idéologique incapable de rendre compte du réel, de la vie des gens, de les rassembler autour d'une ambition collective où chacun aurait sa place et se sentirait écouté et compris. Au lieu de quoi la communication politique tente de sauver les apparences, de donner le change sans y parvenir en préparant le pays au pire.

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