Il revenait à Alain Juppé de l’accueillir et, disons-le, il a fait le « job » avec conviction en ne résistant pas au plaisir d’égratigner indirectement le président du Conseil régional Alain Rousset : « le jour où j’aurai devant moi un président de Région ça me facilitera la vie ». Xavier Darcos était entouré, pour la circonstance, de sa colistière girondine Alexandra Siarri, adjointe d’Alain Juppé et des têtes de liste départementaux de l’UMP, du député européen Alain Lamassoure (Pyrénées-Atlantiques), de l’ancien président du conseil général du Lot-et-Garonne et député Michel Diefenbacher, de Jérôme Peyrat maire de La Roque Gajeac (Dordogne), de Arnaud Tauzin conseiller municipal de Saint Sever ( Landes) ; les listes définitives étant connues le 20 janvier.
Dans son court propos destiné à réchauffer l’assistance, du moins celle qui attendait hors la permanence, Xavier Darcos a esquissé une critique en règle de l’Aquitaine façon Alain Rousset, relançant le débat sur les infrastructures que l’on croyait pourtant dépassé, maintenant que l’autoroute A 65 Pau-Langon est en voie d’achèvement, que la LGV connaît un début de travaux dans la partie Bordeaux-Angoulême. Et que le fuseau des 1.000 mètres a été dévoilé pour Bordeaux vers Agen et Toulouse et vers l’Espagne. La campagne risque donc d’être sans merci comme on le pressentait après l’invitation au combat adressé à ses ministres par Nicolas Sarkozy.