Vin et Internet : la profession obtient gain de cause


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Vin et Internet : la profession obtient gain de cause

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Publication PUBLIÉ LE 10/03/2009 PAR Nicolas César

Le 9 mars, l’Assemblée nationale a trouvé un compromis pour lutter contre l’alcoolisme, tout en préservant les opérations dites de dégustation. Ainsi, un amendement défendu par le président UMP de la commission des affaires économiques, Patrick Ollier, précisant le contenu du fameux article 24 de la loi « hôpital, patients, santé et territoires ». a été adopté. Ce texte maintient l’interdiction « d’offrir gratuitement à volonté des boissons alcooliques dans un but commercial ou de les vendre à titre principal contre une somme forfaitaire », tout en excluant du champ de cette interdiction « notamment les fêtes et foires, stages oenologiques et autres opérations de dégustation, repas vins compris ».

La publicité sur le vin autorisée sur Internet

Mais, surtout, les députés ont voté aussi le 9 mars une autorisation pour les viticulteurs de faire de la publicité sur Internet. Ils comblent ainsi un vide juridique dans la loi Evin de 1991, adoptée avant l’apparition d’Internet. Il s’agit d’une ouverture « contrôlée et encadrée », selon la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. En effet, cette autorisation est soumise à quelques restrictions. Les sites « principalement destinés à la jeunesse » sont notamment exclus, de même que les services en ligne « édités par des associations, sociétés et fédérations sportives ou des ligues professionnelles ». L’amendement précise aussi que cette publicité ne doit pas être « intrusive » (à l’aide de spams ou de pop-up). La ministre a préféré cet amendement à celui de Pascale Got, députée PS du Médoc, qui autorisait la pub pour l’alcool sur Internet, mais en établissant une liste des sites où elle était permise.

« Le vin lavé de tout soupçon »

« Le vin est lavé de tout soupçon. La raison l’a emportée. La ministre a tenu compte des inquiétudes exprimées par les parlementaires et la filière. La reconnaissance de la modération, de la responsabilisation, le recentrage des interdits sur les vrais problèmes, voilà ce que nous avons obtenu au terme d’un rude combat, d’un dialogue de chaque instant. A l’Assemblée, le bon sens l’a emporté sur une logique de prohibition, inefficace en terme de santé publique », se félicite Marie-Christine Tarby, présidente de Vin & Société.

Nicolas César

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