Université de Pau et des Pays de l’Adour : A 50 ans, l’Université continue à viser l’excellence


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Université de Pau et des Pays de l'Adour : A 50 ans, l'Université continue à viser l'excellence

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 02/10/2019 PAR Solène MÉRIC

Les chiffres définitifs ne sont pas encore tout à fait établis mais c’est au total un effectif frôlant les 13 500 étudiants qui devrait cette année animer les salles, amphis et couloirs des différents sites de l’UPPA, dont 8500 à Pau.

« Ouverture de nombreuses formations à l’alternance »
Quant à l’offre de formation, si elle évolue peu en cette rentrée, Frédéric Tesson, vice-président en charge de la formation et de la vie universitaire, signale l’ouverture d’un master sociologie, en tant que tel, « là où la mention était précédemment incluse au parcours de la mention géographie ». Objectif : « permettre une meilleure identification de la formation », qui en cette rentrée affiche déjà complet avec une vingtaine d’étudiants. Autre nouveauté, la création à Anglet d’une nouvelle licence pro « Industrie Agroalimentaires : gestion, production et valorisation ».

Mais parmi les chantiers qui comptent, le vice président insiste aussi sur « l’ouverture de nombreuses formations en alternance en apprentissage. Si cela existait naturellement déjà pour les licences pro, l’effort a été particulièrement porté sur les licences et masters. Trente cinq parcours de formation sont ainsi ouverts à l’apprentissage cette année contre dix l’an dernier. On est ainsi passé de 121 à 245 apprentis».

Dans la même logique de développer les liens entre université et monde de l’entreprise, le vice président souligne également, « la nouvelle dynamique autour de l’entrepreneuriat étudiant », dont les résultats peu à peu se font jour. L’Université compte une cinquantaine d’étudiants-entrepreneurs accompagnés, 10 étudiants inscrits au diplôme D2E, lié à l’entrepreneuriat, 4 entreprises créées par des étudiants, dont 2 accompagnées par Hélioparc… Un double effort sur l’apprentissage et le lien aux entreprises qui n’est d’ailleurs pas étranger avec l’obtention du label d’excellence I-site en 2017. Il porte en effet parmi ses objectifs une connexion forte entre l’Université, les acteurs économiques du territoire et les collectivités territoriales.

17 chaires de recherches créées depuis début 2018
Ce label d’excellence, dont le projet « 2ES » porté par l’UPPA sur le socle d’une spécialisation « Energie et Environnement », n’en finit pas de se déployer. Plus rapidement que prévu d’ailleurs. En effet, « 17 chaires de recherche ont été créées depuis le début du projet : 4 chaires pour de jeunes chercheurs, 9 chaires pour des chercheurs confirmés et 3 chaires internationales ; et la moitié d’entre elles ont été créées avec des partenaires, qu’ils soient des industriels ou des collectivités territoriales », annonce Gilles Pijaudier-Cabot directeur éxécutif E2S-UPPA. Et de citer pour exemple, une chaire dédiée au biomimétisme marin à Biarritz ou une autre à Pau, sur l’acceptabilité sociale et territoriale des projets liés à l’environnement.

« Avoir 17 chaires lancées depuis début 2018, c’est remarquable si on se compare à d’autres universités plus grandes qui n’en ont pas plus d’une douzaine », s’enthousiasme le président, Mohamed Amara. « Notre objectif en 2017 était de créer 20 chaires, mais à mi-parcours nous en avons déjà 17, donc d’ici 2021 [date d’évaluation et, éventuellement, de confirmation de l’obtention du label I-Site de manière définitive, NDLR], nous devrions en avoir environ 24 », ajoute Gilles Pijaudier-Cabot.
Et à ces chaires, s’ajoutent deux nouveaux programmes de recherche lancés pour 5 ans, autour d’un groupe d’une vingtaine de personnes (là où les chaires en compte 5 à 6 doctorants). L’un en partenariat avec Arkema et Saft sur les batteries innovantes, l’autre, en collaboration avec la prestigieuse North Westorn University (Chicago), sur les matériaux poreux.

« L’UPPA fait partie d’un club très fermé et compte y rester! »

Un programme de recherche qui démontre aussi les efforts fournis par l’UPPA « Université d’Excellence » en matière d’internationalisation. Une internationalisation qui se joue aussi au niveau des formations : « nous avons atteint notre objectif de 50% des cours disponibles en anglais. « Réaliser un cursus complet en anglais est possible à l’UPPA, c’est un atout si on veut pouvoir attirer les meilleurs étudiants d’Europe et du monde dans notre université », souligne Mohamed Amara, particulièrement fier des chantiers réalisés sous l’impulsion du label I-Site.

Selon lui, ce label « a redessiné entièrement l’architecture de l’enseignement supérieur français autour de 18 pôles. L’UPPA fait partie de ce Club très fermé qui ne concerne que des métropoles régionales ou la capitale. Nous sommes le seul campus d’excellence qui n’est pas issu d’un regroupement d’universités, comme le sont les autres campus labellisés ! Cette nouvelle carte de l’enseignement supérieur français, nous en faisons partie, et nous comptons bien y rester !» lance-t-il faisant allusion à la prochaine évaluation de l’UPPA sur ce label en 2021.
Une évaluation d’importance puisqu’elle décidera, ou non, de la pérennisation du label et avec lui de la manne financière qu’il ouvre à l’université : 6 millions d’euros par an portés par l’Etat, doublés par les contribution des entreprises et des collectivités…
Devant passer le relai en mars prochain, lors des électinos à venir, Mohamed Amara n’occupera plus le siège de président en 2021, mais il l’assure « le tuilage avec la nouvelle équipe sera fait pour conserver ce label ! ».

L’info en plus :
Le 10 octobre prochain, le physicien Gérard Mourou, Prix Nobel de Physique 2018, animera la conférence inaugurale de rentrée « Passion Lumière extrême » – Rdv à 17h30 amphi III de Lettres (Pau)

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