Un système de protection des places pour handicapés inédit à Bordeaux


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Un système de protection des places pour handicapés inédit à Bordeaux

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 28/02/2009 PAR Nicolas César

«  Les abus sont fréquents. Trop souvent, nous ne pouvons pas nous garer sur les places handicapés parce que des valides y sont stationnés », déplore Claude Boujard, paraplégique, et responsable de la communication de C-Zame. Cette société de trois salariés, basée à Pessac, dans la communauté urbaine de Bordeaux, vient donc d’inventer un procédé unique pour protéger leurs places. Le principe est le suivant : le système, breveté,  détecte le véhicule grâce à des capteurs au sol. Pour faire « valider » sa place, la personne handicapée doit alors appeler un numéro gratuit. Le numéro de son téléphone portable est automatiquement reconnu par la base de données. Dans le cas contraire, le central de la police est aussitôt alerté et le véhicule verbalisé.

Un dispositif novateur à 350 euros
Le système est expérimenté sur deux emplacements pour personnes handicapées et un stationnement interdit situés place Tourny, dans le centre-ville par la ville de Bordeaux depuis le 9 février. 700 personnes sont déjà inscrites dans ce fichier. Il est possible de s’y faire rajouter à tout moment, en appelant le numéro de téléphone. Le coût de revient de la place avec capteur est actuellement de 350 euros. « Si l’on développe le système, le prix va baisser », souligne Joël Solari, conseiller municipal pour les politiques en faveur des personnes en situation de handicap, lui-même handicapé. Or, « une place handicapée peinte en bleu avec un effet réfléchissant coûte 300 euros. Il ne manque pas grand-chose pour que cette innovation soit compétitive sur le marché. D’autant plus, que la peinture nous marginalise, nous stigmatise », souligne-t-il. Actuellement, Bordeaux compte 750 places de stationnement handicapés sur 8 800 en surface.  Des développements sont déjà prévus. « A l’avenir, sur simple demande par téléphone, un SMS devrait nous dire le nombre de places disponibles pour handicapés dans les environs », précise Claude Boujard.

L’objectif est d’avoir au moins 30 places de ce type cette année et d’atteindre rapidement la centaine. Par ailleurs, « le système pourrait s’étendre à une centaine de places et à d’autres types de stationnement, comme la livraison ou les taxis », avance-t-il.

Nicolas César

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