Total : la course à la puissance avec le supercalculateur de Pau


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Total : la course à la puissance avec le supercalculateur de Pau

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 22/03/2013 PAR La rédaction

Réalisé par la société Silicon Graphics International qui est spécialisée dans la simulation haute performance et fournit des équipements à la NASA, Pangea permet aux équipes d’ingénieurs et de géophysiciens de Total de travailler beaucoup plus rapidement. Il est en effet quinze fois plus puissant que l’ordinateur qui l’a précédé.

Un fantastique gain de tempsGrâce à cet équipement, le groupe peut également disposer de données débouchant sur une image plus précise du sous-sol. Donc mieux connaître les sites sur lesquels il est amené à intervenir, et observer plus finement la manière dont les gisements exploités évoluent. « Ce qui nous demandait autrefois trois semaines de calcul a été réduit à trois jours. »
Ce gain de temps ne relève pas du détail lorsque l’on sait que le groupe pétrolier réalise chaque année entre 20 et 25 campagnes sismiques marines et terrestres dans le monde, au lieu d’une dizaine au milieu des années 2000. Ces recherches, qui font appel à des techniques d’ondes acoustiques, sont menées à des profondeurs impressionnantes : « Aujourd’hui, on descend jusqu’à 10 kilomètres sous la surface de la terre » indique Marc Blaizot, directeur. « Les plus grands bassins sédimentaires se situent entre 15 et 17 kilomètres. »

Le souci de la sécuritéSelon Yves-Louis Darricarrère, ces progrès vont accroître de manière importante l’efficacité du travail d’exploration et de production de Total, qui investit plus de 20 milliards de dollars par an dans ces domaines.
Ils présentent également un atout de taille en matière de sécurité. En particulier lorsqu’il s’agit de connaître la pression qui existe dans un gisement, et de maîtriser des risques technologiques majeurs.
« Cet aspect des choses fait l’objet d’une recherche permanente » explique-t-il, en rappelant que « beaucoup d’accidents récents sont liés à des opérations de puits ». Ce qui n’empêche pas Total d’afficher des résultats « exceptionnels » dans une activité à risques. « Le groupe enregistre une moyenne de 1,35 accident par million d’heures travaillé. »

Total ira plus loinUn investissement de 6O millions d’euros sur quatre ans a été nécessaire à Total pour se doter du supercalculateur qui est entré en service le 17 janvier dernier. Installé au cœur d’un centre scientifique et technique qui consomme autant d’électricité qu’une ville de 10 000 habitants, Pangea produit également de l’énergie ! Un système de refroidissement a en effet été installé sur ses processeurs. L’eau qu’il utilise y entre à 25° pour en ressortir à 35°. Ce qui suffit pour assurer le chauffage de l’ensemble du CST Jean Feger, assure-t-on à Pau.
Pour Total, l’aventure des supercalculateurs n’est pas terminée pour autant. Dans un métier où il faut « aller chercher les barils de pétrole dans des environnements de plus en plus complexes et des zones de plus en plus éloignées », le groupe pétrolier indique déjà travailler sur les successeurs de Pangea. « Parce que les techniques ne cessent d’évoluer, et qu’il faut aller toujours plus vite».

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