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PUBLIÉ LE 29/06/2014 PAR Felix DufourÉquipée de capteurs infrarouges de dernière génération, la nouvelle ligne de production de paillettes PET1(1) permet à la fois de reconnaître les nouveaux gisements de plastiques, d’opérer un tri positif des bouteilles et flacons destinés au recyclage, et de séparer les bouteilles selon 2 couleurs.
En garantissant une production de matières premières recyclées de meilleure qualité et compétitive, l’usine ouvre de nouvelles perspectives de développement sur le marché des feuilles plastiques pour les industriels, avec des paillettes PET destinées à la fabrication de fibres pour le rembourrage et l’isolation, de moquettes pour l’automobile et de nouvelles bouteilles et barquettes alimentaires.
C’est ce qu’a pu constater Jean-René Etchegaray sous la conduite du directeur général Olivier Vilcot, avant que ce dernier se réjouisse d’un tel investissement. « L’inauguration d’un nouvel outil industriel est toujours un moment fort a-t-il commenté. C’est une preuve de confiance en l’avenir, l’asurance d’une activité économique dans une région. Au delà de la qualité, cette nouivelle installation de la dernière génération augmente notre production tout en diminuant les coûts de maintenance. Cette ligne a fait l’objet de 1,2 millions d’euros d’investissements dont 195 000 de l’Ademe, dans le cadre des aides en faveur de la protection de l’environnement, preuve de l’intérêt porté par l’agence aux filières de tri et de valorisation de déchets. »
Lui succédant Yan Martin, rappelait que face à la raréfaction des resources, la constante augmentation de leurs coûts et la protection de l’environnement: « transformer nos déchets en ressources constituait une réponse incontournable. La valorisation matière fait partie d’une gestion responsable et durable des déchets et devient une soure d’approvisionnement en matières premières pour les fabricants de produits de consommation. SITA a la reponsabilité de contribuer à la constructio d’une industrie du recyclage performante et responsable… »
17000 tonnes de bouteilles recycléesJean-René Etchegaray, lui, se réjouissait de cette inauguration d’autant que l’entreprise a créé 32 emplois. « Sur ce site, ne manqua-t-il pas d’ajouter, qui fut le théâtre d’un souvenir douloureux: le départ de l’usine Sony, qui avait bénéficier de nombreuses aides de la villeà l’époque. Mais je sais que ce scénario ne se reproduira pas avec Régène Atlantiques. Notre souci commun est la création d’emplois et le domaine du recyclage est porteur. »
Créée pour la valorisation des plastiques en 2001, devenue filiale de SITA/SUEZ Environnement en 2004, l’unité basque est installée sur un domaine de 41 000 m2 dont 10 000 couverts. Elle s’est donc spécialisée dans le recyclage des bouteilles en plastique PET et valorise plus de 17 000 tonnes de ces bouteilles en PET, l’équivalent de 500 millions de bouteilles en provenance en majorité des collectivités du Grand Sud Ouest. Réalisant un chiffre d’affaire de 11 millions d’euros, elle a bénéficié, depuis 2004 de près de
4 millions d’euros d’investissements. Le marché est porteur si l’on en juge par différentes études. L’utilisation de plastiques a été multipliée par 20 en 50 ans. Régène Atlantique voit dont ses bouteilles (en PET) plutôt largement à moitié pleines et ne demande qu’à les emplir grâce une activité en pleine croissance.
(1) A partir de 1992, les bouteilles plastiques en PVC ont été remplacées par des bouteilles en PET (polyéthylène téréphtalate)
