Quel sera l’impact de la crise financière internationale sur le marché viticole girondin ?


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Quel sera l'impact de la crise financière internationale sur le marché viticole girondin ?

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Publication PUBLIÉ LE 01/12/2008 PAR Joël AUBERT

Ce début de reprise se confirme à l’analyse des chiffres du marché foncier sur les 10 premiers mois de l’année; les données issues des notifications de vente reçues par la SAFER montrent, en effet, que le marché viticole a progressé en nombre de transactions, en surfaces et en valeurs. Sur les 10 premiers mois de l’année 2008, il y a eu567 transactions portant sur de la vigne au lieu de 442 sur les 10 premiers mois de 2007, pour une surface vendue de 1 830 ha contre 1313 ha en 2007 pour un montant total de plus de 141 millions d’euros contre 121 millions en 2007. Pourtant, depuis le mois de septembre, on observe à nouveau un net ralentissement du marché dû aux mauvais rendements de la récolte 2008 et à la crise financière internationale qui aura nécessairement un impact sur la consommation du vin dans le monde.

Une relative stabilité…
De fait, on observe une relative stabilité sur le prix par hectare des vignes depuis 2007.
Pour les appellations Bordeaux, le vente se négocie entre 15 000 et 20 000 € /ha, en fonction du niveau qualitatif des terroirs, même si l’on observe de plus en plus souvent des transactions en dessous de 15 000 €/ha pour des vignobles en mauvais état ou présentant des densités de plantation trop faibles au regard de la nouvelle réglementation sur les AOC.
Dans le Médoc, en dehors des appellations Communales où le marché toujours très étroit, favorise la poursuite de l’inflation, l’AOC Médoc poursuit son retrait à 35 000 €/ha contre 40 000 l’année dernière, alors qu’en Haut Médoc on observe une stabilisation sur la base de 70 000 €/ha.
Dans les Graves, le marché reste peu actif et les dernières transactions s’établissent sur des bases équivalentes à celles pratiquées en 2007 autour de 30 000 € /ha.
Dans le Libournais les prix se maintiennent sur les bases de 2007 entre 150 et 250 000 €/ha pour l’AOC Saint Emilion en fonction du terroir. Dans les Satellites la situation reste tendue, l’offre est importante y compris -et c’est un fait nouveau – en AOC Montagne, où les valeurs ne dépassent plus que très exceptionnellement les 100 000 €/ha.
En AOC Côtes de Blaye et Côtes de Bourg, la baisse enregistrée en 2007 semble se poursuivre en 2008, avec des transactions qui se situent autour de 21 000 €/ha en Côtes de Blaye et 24 000 en Côtes de Bourg contre respectivement 23 000et 28 000 en 2007.

Hervé Olivier

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