Quand l’opérette prend un coup de jeune avec Magali Houques (vidéo)


Art démodé que celui de l'opérette ? Ce n'est pas l'avis d'une jeune soprano bordelaise Magali Houques qui rêve de la voir retrouver le haut de l'affiche, en particulier à Bordeaux, où elle occupe traditionnellement une grande place.

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Quand l'opérette prend un coup de jeune avec Magali Houques (vidéo)

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/08/2008 PAR Gilbert Garrouty

C’est chezelleune passion, un besoin comme elle le dit, de sortir d’un quotidien pas toujours rose et réjouissant. Elle, c’est la jeunesoprano Bordelaise Magali Houques, qui se dit un peu timide dans la vie de tous les jours, mais qui paraît heureuse comme le poisson dans l’eau lorsqu’elle entonne les airs célèbres de Francis Lopez tels que ceux de la Route Fleurie, de la Belle de Cadix, de « Un de la Canebière », ou déchaîne le public avec une chanson comique interprétée avecbeaucoup d’expression. « J’ai un côté de Funès » affirme-t-elle. Mais il faut dire que Magali possède plusieurs cordes à son arc, puisqu’elle est aussi bien capable d’exprimer ses talents à travers l’opérette, que le théâtre.


Une vocation
De toute évidence le sens musical coule dans ses veines. Elle le doit peut-être aux gènes venus de son grand oncle premier violon à l’Opéra du Rhin, et de sa grande tante, pianiste accompagnatrice, qui fut notamment aux côtés de Sacha Distel, Annie Cordy, Marcel Amont.Si elle n’a pas choisi la voie des instrumentistes, elle n’en pas moins ressenti depuis son plus jeune âge une vocation artistique qui l’a conduite vers un DEUG mention « arts du spectacle », puis à un master d’études théâtrales à l’Universite Michel de Montaigne à Bordeaux. Entre autres références, dans le domaine du chant, il faut signaler l’inscription entre 2000 et 2006à l’Ecole du Spectacle de Gironde. Une formation qui n’est sans doute pas étrangère au fait que Magali Houques ait pu décrocher en 2005 le premier prix dans la catégorie opérette fantaisiste, et le prix de l’Académie Nationale de l’Opérette au 3econcours international de Marseille. «J’adore faire rire les gens. Quand je les vois s’amuser et heureux, je suis contente », dit-elle. Elle ajouteaussi que la vocation lui est venuedès son plus jeune âge. « A six ans j’aimais me déguiser, me maquiller, apprendre la danse classique .Tout ceci lui a valu de beaux rôles dans les opérettes les plus célèbres, un genre qu’elle n’estime pas si ringard que cela, mais qu’elle voudrait toutefois voir se renouveler et devenir « plus fantaisiste ». Cependant, Magali et son mari, Damien chanteur (ténor) lyrique à ses heures, qui ont fait le choix de l’indépendance, et de ne pas « monter à Paris » se heurtent un peu aux conséquence de leur situation « hors réseaux », ainsi qu’aux restrictions des budgets culturels. Nous n’en avons pas moins surpris Magali en plein été, etfort bien en voix dans unParc Bordelais très fleuri!….

Gilbert Garrouty

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