Pont de pierre: le chantier de consolidation a démarré


Solène Méric

Pont de pierre: le chantier de consolidation a démarré

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 09/06/2017 PAR Solène MÉRIC

Si vous passez non loin du Pont de pierre, vous ne pourrez pas rater cette grue jaune posée sur une impressionnante barge récemment amarrée à l’aval du Pont de Pierre. C’est elle avec les équipes des entreprises Balineau, EMCC et ETMF qui va procéder pour une durée d’un an à la première phase du chantier de consolidation du Pont de pierre. Celui-ci du haut de ses presque 200 ans, subi les courants très forts d’une Garonne puissante qui ne sont pas sans conséquence sur les talus sous fluviaux qui protègent ses fondations. « On constate des érosions des talus et des creusements de fosses autour de ses talus. Les tassements mesurés par les capteurs qui surveillent l’ouvrage, varient de 2 à 4 mm selon les piles du pont », indique François Durquety, Directeur des infrastructures et des déplacements de Bordeaux Métropole. Après une série de travaux à la fin des années 90 sur certaines piles, cette opération de renforcement redevenait donc nécessaire.
La première opération s’est effectuée ce vendredi matin à 8h20 sous le regard, depuis le ponton d’honneur, du Président de la Métropole et de la presse. Un timing précis pour une opération rapide, dictée par un impératif de marée. Chaque jour en effet, les équipes ne pourront profiter que d’une fenêtre réduite de cinq à dix minutes, lors de l’étal en pleine mer, autrement dit lorsque le courant est nul. Autant dire une manœuvre par jour.
Concrètement ce chantier d’un an va consister d’abord au comblement des fosses grâce à la pose de filets emmaillotés, rapidement suivie par l’installation de gabions (grandes cages métalliques de 12 m de côté sur 50 cm de haut) remplis de pierres visant à reconstituer les talus de protection et prolonger les butées de pieds de piles. Un travail de précision effectué à l’aide de caméra acoustique et de plongeurs et pour lequel le ponton grue se déplacera au fur et à mesure des travaux. Une première phase, qui ne dérangera en rien la circulation sur le pont mais à laquelle devra succéder une seconde, plus délicate en terme d’organisation. En effet cette seconde étape, dont le calendrier n’est pas fixé, vise notamment au renforcement des pieux autour des piles centrales depuis le tablier du pont. Une opération qui devrait supposer sa fermeture totale à la circulation y compris tram et vélos. Une option inconcevable pour Bordeaux-Métropole, en pleine réflexion sur d’autres solutions à imaginer.

Le coût de la première phase de chantier s’élève à 12,5 M€ HT pour Bordeaux Métropole. Autant dire que l’appel au mécénat lancé le 31 mars, et qui a collecté pour l’heure 15000€ ne va pas beaucoup aidé. Alain Juppé rappelant à ce propos que l’objectif du mécénat était d’avantage de mobiliser les bordelais autour du patrimoine que de réellement chercher un financement. A ce jour, ils sont 140 à avoir adhérer à la démarche…

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