« J’ai été muté à Pau et je n’en suis jamais parti »
Olivier Dartigolles est né le 27 août 1970 à Bordeaux mais ses origines sont gasconnes. L’actuel porte-parole du PCF et membre du Comité exécutif national du parti est arrivé à Pau du fait d’une mutation professionnelle. « J’ai été affecté ici et puis, malgré mes responsabilités nationales, j’ai fait le choix de rester à Pau, mon point d’ancrage ».
« J’habite dans le coeur de ville »
Olivier Dartigolles refuse de donner son adresse personnelle à Pau. Il indique cependant habiter « au coeur de ville » : « Je suis locataire d’un appartement sympa situé non loin d’ici (ndlr : la mairie) ».
Marcheur ou motocycliste
Olivier Dartigolles affirme ne pas trop utiliser sa voiture lorsqu’il circule dans Pau : « Je la gare parking du stadium ». En ville, il dit marcher ou rouler, aux beaux jours, en scooter.
Un café sur le boulevard des Pyrénées, sa respiration…
Olivier Dartigolles s’excuse de la « carte postale » mais il avoue adorer s’asseoir au café l’Aragon pour y admirer la vue que l’on a depuis le boulevard des Pyrénées : « Nul ne peut être insensible à ce panorama ».
« Mes Palois de coeur sont des gens de peu »
D’emblée, lorsqu’on lui demande qui est son Palois de coeur, Oliviers Dartigolles cite François Moncla, ancien capitaine de l’équipe de France de rugby et 49e sur sa liste. Mais, de façon plus générale, le candidat du Front de gauche dit avoir au coeur « des gens de peu, des gens qui ont une vie ordinaire et qui sont extraordinaires ».
Avec François Moncla, ancien capitaine de l’équipe de France de rugby, en 49 eme sur la liste du #fdg à #Pau . pic.twitter.com/HHoVK5hqxA
— Olivier Dartigolles (@Dartigolles) 29 Janvier 2014
Ce qui le met en colère : les Palois qui se plaignent
Lui qui a régulièrement l’occasion de vivre à la Francilienne, de métro en RER, apprécie tout particulièrement ses retours à Pau. Il se ressource dans la capitale du Béarn. Pau, une ville où il fait bon vivre selon Olivier Dartigolles qui a du mal à comprendre les Palois grincheux.
Un programme qui se veut axé sur le quotidien des habitants
Mettre dix à douze millions d’euros sur la table à chaque conférence de presse, ce n’est pas raisonnable pour le Olivier Dartigolles. Le candidat du Front de gauche affirme, qu’avant de penser aux grands projets, il faut avant tout se préoccuper du quotidien des Palois.
« Plus de logements sociaux et pas forcément des T1 au rez-de-chaussée »
« Je croise beaucoup de gens qui ont peur de la tuile qui leur tombe sur leur tête et je suis administrateur de la Béarnaise de l’habitat, donc, oui, je suis favorable aux logement social », débute Olivier Dartigolles qui souhaiterait notamment que plus de mixité sociale soit introduit dans le projet de requalification des Halles.
« Pas d’électoralisme avec les impôts »
Alors qu’il paye de l’impôt à Pau, Olivier Dartigolles est plutôt défavorable à une baisse des impôts locaux. Le candidat communiste estime même la promesse électoraliste, pas réaliste : « On n’aura pas les moyens de réfléchir au taux d’imposition avant mi mandat, d’ici deux ou trois ans ».
« Pour l’emploi des jeunes, je veux que collectivités territoriales et grands groupes soient exemplaires »
« L’emploi, c’est la reine des batailles », selon Olivier Dartigolles qui considère que, « même si c’est principalement un combat qui se mène au niveau national, les territoires peuvent agir ». Et le candidat de proposer : « Pour l’emploi des jeunes, je veux que les collectivités territoriales soient exemplaires ». Idem pour les grands groupes implantés dans le Béarn…
Entretien réalisé avec Jean-Jacques Nicomette
La suite de notre série consacrée aux municipales paloises demain avec le portrait en vidéo du candidat du Front national à Pau, Georges de Pachtère. Retrouvez aussi nos précédents portraits en vidéo (François Bayrou – David Habib – Yves Urieta).
Pour aller plus loin : Le programme d’Olivier Dartigolles et de sa liste Une ville pour nos vies à Pau
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