Philippe Meynard prolonge son retrait de la vie politique


Mairie de Barsac

Philippe Meynard prolonge son retrait de la vie politique

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 29/08/2014 PAR Nicolas César

Conseiller régional, président de la Communauté de communes de Podensac, maire, membre du bureau national de l’UDI, à seulement 43 ans, le CV de Philippe Meynard impressionne. Très impliqué, jouissant d’une forte cote de popularité auprès de ses habitants y compris au-delà des sensibilités politiques, cet ex-proche de François Bayrou est l’une des figures régionales du centre. Mais, sa passion pour la politique et la chose publique a failli lui coûter la vie il y a quelques mois. En février, il a été plongé pendant plusieurs semaines dans le coma suite à un troisième AVC.

Prochain point d’étape à NoëlAujourd’hui, Philippe Meynard se reconstruit lentement, mais sûrement. Et, si son état de santé s’améliore, il est contraint de constater qu’il doit prolonger son retrait de la vie politique. Le maire de Barsac s’en explique, sans détours, dans une lettre détaillée aux Barsacais. « Si mon état moteur s’est grandement amélioré, j’ai encore d’importants soucis d’équilibre. Ma rééducation passe par l’intervention à Bordeaux de thérapeutes au centre des Grands Chênes, et ce, 3 fois par semaine. Je devrai marcher normalement d’ici l’été 2015 », indique-t-il. « Mais les dégâts sont beaucoup plus importants sur le plan neurologique, notamment dus au caractère répétitif de mon AVC sur une courte période. Si là aussi la rééducation est nécessaire, il faudra beaucoup plus de temps qu’initialement prévu pour retrouver le plus possible de mes capacités », précise l’élu. En attendant, il reconstruit petit à petit ce qu’il est convenu d’appeler « les handicaps invisibles », notamment les conséquences de l’ablation d’une partie du son cervelet que les médecins ont été obligés de réaliser. Notamment, il peine à écrire avec un stylo. En son absence, c’est son premier adjoint, Dominique Cavaillols et l’équipe municipale qui « tiennent la maison ». Un prochain point d’étape sera fait avant Noël avec l’équipe médicale du CHU Pellegrin, qui le suit. Par ailleurs, Philippe Meynard reviendra sur cet AVC, la difficulté à concilier vie politique et vie privée dans un livre intitulé « La vie d’après ». Un témoignage pour éviter à d’autres de mettre leur vie en danger. « Si ça peut servir de leçon à tout le monde… Il faut accepter l’humilité. C’est un changement radical de philosophie sur la vie », nous confie Philippe Meynard. L’AVC touche 130 000 personnes par an en France ; 60 000 en meurent tout de suite, et, dans les deux ans, une rechute touche 30 % des 70 000 restants… « Un AVC apprend à savoir où est l’essentiel et à prioriser les choses. D’ailleurs, notre société va dans le mur, si elle ne revient pas à des choses simples », conclut-il. A l’évidence, l’envie de Philippe Meynard de participer à la vie politique « pour changer le quotidien des gens » est intacte.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Gironde
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles