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PUBLIÉ LE 02/08/2013 PAR La rédactionCette action a tout de suite été critiquée par les élus d’Europe Ecologie Les Verts au sein du conseil régional Midi-Pyrénées. Dénonçant une battue illégale, ces derniers rappellent que les ours tuent en moyenne 200 brebis dans les Pyrénées sur un cheptel de 600 000 têtes. Ils estiment également que les opposants à l’ours cherchent en fait à faire pression sur le nouveau ministre de l’Ecologie. Cela, au moment où la commission européenne «a engagé une procédure d’infraction contre la France». Car, même si la population ursine se reconstitue lentement dans les Pyrénées, «elle reste très en deça des seuils de viabilité» que notre pays est dans l’obligation de restaurer.
Tout aussi rapidement, cette prise de position s’est attirée les foudres de l’Association pour le développement durable de l’identité des Pyrénées (ADDIP). Celle-ci insiste sur les dégâts provoqués par les ours dans les secteurs où ils sont rassemblés, et elle refuse qu’on se contente de transposer leur nombre au niveau de la chaîne. Elle indique également que ce n’est pas l’Europe qui a porté plainte contre la France mais des associations de défenseurs de l’ours. Enfin, elle refuse que l’on puisse affirmer, comme le font les écologistes, que «les Pyrénéens sont très majoritairement attachés à la présence de l’ours». L’ADDIP rappelle à ce propos que la directive Habitat oblige de consulter les populations concernées. «Concernées, ce n’est ni le Midi-Pyrénées, ni la France.» Bref, chacun continue à camper sur ses positions.
