OP systèmes, l’entreprise qui transforme le bois de récupération en électricité sur le bassin de Lacq


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OP systèmes, l'entreprise qui transforme le bois de récupération en électricité sur le bassin de Lacq

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 17/05/2013 PAR Nicolas César

« Nous allons produire de l’électricité à partir du bois de récupération. Et, cela n’aura pas d’impact sur les ressources naturelles », lance Laurent Debû, directeur général de l’entreprise. Cette unité de cogénération sera une nouvelle source d’électricité pour les industriels de Lacq comme Arkema… et bientôt Toray, Charmont. L’installation aura une capacité de 6 mégawatts. L’investissement est important, 20 millions d’euros, en partenariat avec l’entreprise d’ingénierie bordelaise, Cap Ingélec. La Caisse des dépôts pourra également participer au financement. Ce qui en dit long sur la crédibilité accordée à cette jeune entreprise, créée en 2005. Son président, Nicolas Petrovic, n’est autre que l’actuel directeur général d’Eurostar. 

Un investissement de 20 millions d’eurosCette unité de cogénération devrait être mise en service au premier trimestre 2015. Elle permettra de créer une dizaine d’emplois. Dans le milieu du traitement des déchets, OP Systèmes est connu. Sa technologie de traitement des déchets industriels dangereux ou non par pyro-gazéification, baptisée Pyroal et brevetée, l’a révélé. « Pyroal permet d’obtenir un rendement énergétique jusqu’à 95 %, un niveau bien supérieur aux autres procédés existants », rappelle Laurent Debû. L’entreprise a construit une usine de démonstration en 2009, sur le site de Lacq, et propose aux industriels qui veulent valoriser leurs déchets de leur livrer une usine clé en mains adaptée à leurs besoins. En 2012, nouveau coup d’éclat, la société a mis au point une unité capable de valoriser les résidus soufrés issus de l’exploitation du gaz à Lacq. Aujourd’hui OP Systèmes emploie 24 salariés et a réalisé en 2012 2,9 millions d’euros de chiffre d’affaires. L’avenir s’annonce prometteur. « Nous visons 8 millions en 2013 », indique, avec sérénité Laurent Debû.


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