Novart Bordeaux 2008 : « Le contrat est rempli »


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Novart Bordeaux 2008 : « Le contrat est rempli »

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 03/12/2008 PAR Solène MÉRIC

Les chiffres tout d’abord. Durant ce mois de novembre, les 551 artistes présents sur Novart ont eu l’occasion de croiser quelques 32000 spectateurs pour l’ensemble des spectacles vivants. Si l’on prend en compte les différentes expositions ou conférences qui ont jalonné ce mois de novembre, ce sont alors 38375 personnes qu’il faut prendre en compte. Le festival Mirà, à lui seul, a attiré 9800 spectateurs curieux de connaître la création contemporaine ibérique et latine. Henri Marquier est satisfait : « Le contrat est rempli car le réseau culturel s’est mobilisé et le public est venu ».

Intimité entre artistes et spectateurs
L’an passé, Novart avait attiré un peu plus de 49248 spectateurs. Cette différence ne s’explique pas par une moins grande popularité du festival, mais par le choix de nombreux lieux culturels d’ajuster les jauges à l’esprit des spectacles donnés. La bibliothèque municipale de Mériadeck n’a accueilli pas plus de 110 personnes pour la création théâtrale No Man’s langue. De même, la pièce de théâtre L’effet de Serge, donnée au Carré des Jalles, a vu son public volontairement limité à 150 personnes par représentation. Création contemporaine rimait donc souvent avec proximité et intimité entre artistes et spectateurs.

Une démarche pédagogique
Une autre tendance relevée par Henri Marquier, est la volonté des acteurs culturels d’accompagner les spectateurs dans leur découverte ou redécouverte d’artistes ou d’œuvres. Dans cette démarche pédagogique de nombreux colloques et conférences ont eu lieu et ont rencontré un succès certain. Ce fut notamment le cas du colloque sur Stockhausen organisé dans le cadre des inouïes.

Audace et innovation
Enfin, cette septième édition de Novart a particulièrement était marquée par l’audace et l’innovation. D’ailleurs Henri Marquier de préciser «il faut entreprendre, il faut innover, Novart est là pour ça ». Avec Bordeaux versus Persépolis, La Rock School Barbey a fait entrer la BD dans Novart, le CAPC à quant à lui initié le festival à la musique et à l’univers psychédélique avec son festival IAO. De plus, de nombreuses représentations étaient des premières françaises voire internationales. C’était notamment le cas pour de nombreux spectacles Mirà ou encore l’opéra Le tour d’écrou issu de la coopération entre l’Opéra de Bordeaux et le TnBA.

Avenir de Novart : « Les discussions ne font que commencer »
Après des rumeurs annonçant la mort du festival, Dominique Ducassou est venu apporter des précisions sur l’avenir de Novart. En raison de la création d’un nouvel évènement culturel dans le cadre du programme élaboré pour Bordeaux 2013, le festival Novart, jusque là annuel, va évoluer en un événement biennal. L’adjoint municipal délégué à la culture, explique en effet que « pour éviter une trop grande proximité entre Novart et le nouvel événement culturel Bordeaux Evento créé en Octobre 2009, s’il est logique que Novart Bordeaux devienne biennal, et qu’il envisage d’évoluer, il n’y a aucune ambiguïté pour ce qui concerne son avenir… en 2010. » Cela dit, si 2010 est le prochain rendez-vous Novart, les évolutions risquent de ne pas se cantonner à sa périodicité. Même si « les discussions ne font que commencer » entre la Mairie (principal bienfaiteur de Novart) et les organisateurs de l’évènement, on sent bien qu’elles ne seront pas toujours calmes et sereines. La Mairie a d’ores et déjà fait savoir qu’un festival d’« un mois est trop long ». Une seule certitude donc, Novart perdure, mais dans quelles conditions, seul l’avenir nous le dira.

Solène Méric

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