Non ! Le rot des vaches n’aggrave pas l’effet de serre…


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Non ! Le rot des vaches n'aggrave pas l'effet de serre...

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 18/05/2009 PAR Solène MÉRIC


Les éleveurs défendent leurs vaches : « Non, le rot des vaches, n’est pas un facteur d’aggravation de l’effet de serre ! ». La phrase pourrait prêter à rire, mais l’affaire est en réalité très sérieuse. Tout a commencé en 2006, lors de la publication d’un rapport de la FAO (l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) qui fait état d’impacts environnementaux importants de l’élevage bovin sur la planète. Si les éleveurs admettent l’existence, d’un impact environnemental négatif, au même titre, selon eux, que la plupart des activités humaines, ils regrettent la simplification du message par les médias. En effet, Véronique Carrière rappellent que le métier fournit depuis 20 ans de nombreux efforts pour contribuer au respect de l’environnement.
Tout d’abord, Caroline Guinot tient à relativiser l’impact de l’émission de méthane par le rot des vaches. « Le rôle régulateur de la photosynthèse de l’herbe des près de pâturage absorbe les gaz à effet de serre, y compris en grande partie le fameux méthane. »
Dans un deuxième temps, Caroline et Véronique insistent également sur les nombreuses mesures environnementales auxquels les éleveurs se soumettent volontiers. Car en plus de limiter l’impact des méfaits environnementaux, ils sont souvent synonymes de coûts réduits pour les éleveurs.
Ces mesures tiennent par exemple en la récupération des eaux de pluie, la rationalisation de l’épandage d’engrais chimique, l’utilisation des déjections animales en fumier, la valorisation de ce fumier, l’utilisation d’énergie propre grâce à la pose de panneaux photovoltaïques, la liste est longue… Mais, au-delà de ces efforts environnementaux, les éleveurs insistent également sur d’autres aspects, là encore « trop mal connus du grand public ». En effet, l’élevage bovin participe grandement à l’entretien de la typicité des paysages français, au filtrage des eaux et se pose, également, bien souvent en garant de la biodiversité. L’élevage est « green », que ça se sache !

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