Noël : l’occasion de rencontrer les étudiants-parents de l’Université de Poitiers


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Noël : l’occasion de rencontrer les étudiants-parents de l'Université de Poitiers

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 10/12/2018 PAR Julien PRIVAT

Le sapin de Noël est un peu terne et triste. Les boules et les guirlandes semblent avoir disparu. Une véritable chasse au trésor s’est organisée pour retrouver les décorations et redonner son clinquant au sapin. Les étudiants-parents et leurs enfants ont cherché… et trouvé. Cette animation est organisée par 5 jeunes membres de l’AFEV (Association de la fondation étudiante pour la ville), sous le regard du Père Noël venu spécialement de Laponie pour l’occasion. Cette deuxième édition de l’arbre de Noël des enfants des étudiants a été également initiée par le service vie étudiante de la Maison des étudiants de l’Université de Poitiers. C’est l’idée d’Émilie Pelloquin, chargée de développement de la vie étudiante à l’Universitė de Poitiers. « Ces moments conviviaux leur permettent de se connaître entre eux. Souvent, les étudiants-parents ont peur d’en parler. L’arbre de Noël permet de rencontrer d’autres gens dans la même situation. »

Parmi les jeunes mères, Emma, et sa fille Grace, 3 mois et demi. « Je suis venue ici pour échanger avec d’autres parents, rencontrer des étudiants dans le même cas que moi. » Elle est en licence d’histoire et vient de reprendre ses études 12 mois après les avoir arrêtées. Sa fille lui demande beaucoup d’attention. « J’ai bénéficié d’un aménagement d’horaire, poursuit la mère. Je ne sais pas comment j’aurais fait sinon. » Elle a également des camarades de promotion qui lui font passer les cours, ce qui lui permet de travailler de chez elle et de profiter des siestes de sa fille pour apprendre.

« Quand elle dort, je travaille »
Autre maman : Aurélie. Sa fille, Alina, a deux ans et demi. « J’ai eu Alina entre ma première et deuxième année de licence. J’ai de la chance d’avoir un mari qui m’épaule. C’est mon coach pour les révisions. Bon il est déjà arrivé que la veille de partiels, notre petite fasse ses dents ou soit malade, après on s’organise pour faire face à toutes les situations. Quand elle dort, je travaille. » Cette année elle a choisi de suivre tous les cours et de ne pas se faire exempter. Une fois les cours finis, elle file chercher sa petite chez la nounou. Un comportement peu commun pour les étudiants.

Aider ces jeunes parents
Lors du goûter , les étudiants-parents en ont profité pour échanger sur leurs expériences. Une vie quotidienne peu commune qui doit jongler entre études et vie de famille. Enfin, l’après-midi s’est terminée par le spectacle « Grain de lune » réservé au jeune public (même pour les plus petits de quelques mois) de la compagnie de Dordogne Arrreuh. Un avant-goût de Noël, ces étudiants-parents et leurs enfants sont prêts à participer à une nouvelle manifestation pour partager encore et toujours leurs histoires. « L’objectif serait d’organiser un rendez-vous par mois autour de la parentalité étudiante où on aborderait des thématiques autour de la formation, du lien social, de l’isolement », explique Émilie Pelloquin. A terme, elle aimerait que se crée un collectif sous forme d’association d’étudiants-parents. La chargée de développement de la vie étudiante à l’Universitė de Poitiers est très engagée dans cette démarche. Elle a elle-même été une maman étudiante. Émilie a dressé également un état des lieux de ce qui se faisait en France dans les autres universités. « Certaines proposent des crèches associatives, voire universitaires, confie-t-elle. D’ici peu, je vais même me rendre en Norvège dans une ville semblable à Poitiers pour observer quelles dispositions sont prises par l’université là-bas. Il y a énormément d’étudiants-parents. ». Une charte étudiants-parents devrait également être proposée par l’université de Poitiers avec quelques règles autour des congés de maternité, des arrêts enfant malade, ou encore les dispenses de cours. Car l’université compte 519 étudiants-parents.

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