Là, un Minotaure, ici une Tour de Babel (de plus de 7 mètres de haut!), un peu plus loin Persée tenant la tête de Méduse, ailleurs un masque de Gorille ou encore Mickey Mouse tenant la main à Jésus et Lénine… La 11ème édition de Mont-de-Marsan Sculptures se veut à tout le moins à la hauteur des précédentes, avec ses œuvres impressionnantes et souvent ludiques. Chacune d’elles se faisant le le point de départ, ou l’épilogue, d’une nouvelle histoire
Le public, plus nombreux à chaque édition de la manifestation sera à nouveau là cette année, c’est à n’en pas douter. Difficile de ne pas se laisser emporter par cette exposition à ciel ouvert, tirant le fil (d’Ariane) que le musée Despiau-Wlérick, organisateur de l’évènement, tend aux visiteurs volontaires sou accidentels. D’oeuvres contemporaines prêtées tout exprès pour l’occasion aux œuvres plus « patrimoniales », le visiteur entre en Mont-de-Marsan Scultpures un peu comme en Odyssée, d’aventures en aventures, d’escale en escale, sans trop savoir (ni espérer…) quand ni où le voyage s’arrête.
Expositions, rencontres avec les artistes, cinéma…
D’autant qu’une fois le parcours en ville achevé, d’autres expositions l’attendent. Dans l’une d’elle, au cabinet d’art graphique du Musée Despiau Wlérick, il est justement question de Monsieur Pénélope à travers « Ulysse, les chants du retour ». Jean Harambat, Prix Goscinny 2018 et invité de la triennale, expose au musée une quarantaine de ses planches originales dont certaines inédites. Le Musée Despiau Wlérick propose aussi en ses murs deux autres expositions : « atelier d’artistes » ou encore « Le 21e siècle croit-il à ses supers-héros ? » autour d’oeuvre de Gilles Barbier, Antoine Dorotte, Travis Durden ou Bernard Pras qui proposent, non sans un certain humour, une image décalée des supers-héros. Autre expo, au Centre d’Arts contemporains des Landes, « Entre l’Ange et la Bête », dans laquelle Benoît Huot rejoue les règles du conte de fée, de la mythologie ou de la fable pour s’en affranchir aussitôt…
A tout cela s’ajoute des rencontres entre le public et des artistes invités sur la manifestation pour déconstruire (ou construire..) un peu plus le mythe de l’artiste, ainsi que des ateliers à destination des jeunes enfants et des familles, des séances de cinéma faisant écho à la thématique au Cinéma Le Royal (Astérix, le domaine des Dieux, Les animaux fantastiques ou encore la trilogie des Matrix…), un quizz Game of Throne à la Médiatèque qui propose également des projections ou encore, le samedi 19 octobre, au Théâtre du Péglé, la pièce (à partir de 8 ans) « Mythologie, de destin de Persée », produit par le Groupe Anamorphose.