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PUBLIÉ LE 09/11/2017 PAR Romain BéteilleLa métropole a beau mener sa barque de son côté et le département du sien, il arrive parfois que les deux courants se rejoignent. Malheureusement, ce jeudi ne sera pas un de ces moments. Interrogé sur la politique métropolitaine lors d’une plénière du Conseil départemental sur les orientations budgétaires, son président Jean-Luc Gleyze a montré qu’il n’était pas du même avis que celui de Bordeaux Métropole. Sur la question du grand contournement de la rocade, d’abord, (revenu sur le devant de la scène récemment à l’occasion des assises nationales de la mobilité) ce dernier « essaie d’avoir une vision sur le long terme. Si nous partons sur un grand contournement, on peut supposer qu’on l’expérimentera peut-être à l’Est. De toute façon, il traversera des vignobles, des forêts, concernera des riverains…. Le premier débat public sur GPSO a eu lieu en décembre 2005 ».
Une manière de dire que le serpent peut tourner encore longtemps autour des « charmeurs » avant que le long terme ne devienne d’actualité. « Le vrai sujet, c’est d’apporter des solutions au quotidien. Par exemple, nous avons initié un plan départemental des aires de co-voiturage (dans ce cadre est en cours de réflexion à Saint-André de Cubzac, une future aire de 200 places est attendue pour 2018) afin que les habitants puissent déposer leur voiture avant d’arriver sur la rocade. Il faut rappeler que 65% du trafic de cette rocade est intérieur à l’agglomération, et que régler le problème du trafic de poids lourds internationaux, qui représente 8,5% du total, n’est qu’une partie de la solution ».
Enfin, le département faisait également partie des collectivités citées dans le futur comité de suivi sur l’hébergement d’urgence, débattu en début de semaine à la métropole. La métropole affirmait que tout le monde devait prendre sa part dans l’accueil des populations fragilisées ? Qu’à cela ne tienne ! « Nous ne sommes pas avares en efforts sur le sujet », répond l’élu socialiste. Cette question relève d’abord de l’État, c’est d’abord au préfet de prendre la main là-dessus. Qu’il la prenne avec Bordeaux Métropole, je n’y vois pas d’inconvénient particulier mais qu’il pense à associer l’ensemble des collectivités. Il faut laisser chacun à sa place et à ses responsabilités ». On vous l’avait dit, le mélange des courants, ce n’est pas encore pour tout de suite…
