Marie Bové, une femme qui veut « changer le monde »


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Marie Bové, une femme qui veut "changer le monde"

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Publication PUBLIÉ LE 04/12/2009 PAR Nicolas César

« Je symbolise une nouvelle façon de faire de la politique », clame Marie Bové. « A Europe écologie, on ne se présente pas comme des gestionnaires de la crise, on veut transformer la société », explique-t-elle. Jusque là, non encartée, cette femme a longtemps été engagée dans la société civile. Déjà, à l’Université à Bordeaux, son sujet de mémoire en maîtrise d’histoire portait sur la traite des Noirs. Une envie d’être utile à la société qui l’amènera à travailler pendant 7 ans pour le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD) à Marseille, pour lequel elle effectuera de nombreuses missions à l’étranger. « J’ai agi dans les milieux populaires et chrétiens », explique cette catholique, proche de la théologie de la Libération. Avant de revenir à Bordeaux, où elle a effectué un contrat à durée déterminée avec le groupe socialiste de la Communauté urbaine de Bordeaux,  « un travail technique », pour « combattre la précarité sous toutes ses formes ». 

« L’Aquitaine n’est pas une bulle dans un vaste monde »

Un CDD, qui lui a d’ailleurs valu beaucoup de défiance du côté des Verts qui ont vu en elle une « collaboratrice du PS ». Aujourd’hui, « je suis au chômage », tient à préciser Marie Bové. De nature, pragmatique, déterminée, impulsive Marie Bové dit s’être engagée en politique, car « cela fait partie des champs possibles pour changer le monde et, à cet égard, j’avais envie être dans des instances décisionnelles ». La fille du leader altermondialiste entend montrer que l’on peut « consommer et produire autrement ». Mais, pendant les régionales, elle souhaite aussi porter une autre idée, chère à ses yeux, selon laquelle « l’Aquitaine n’est pas une bulle dans un vaste monde ». Selon elle, « il faut créer des synergies avec d’autres régions en France, voire à l’étranger ». Des idées, qu’elle doit à son éducation militante, « collectiviste ».

Quel héritage de son père, José Bové ?

De son père, José, elle dit avoir gardé une certaine force de caractère, une « capacité à affronter l’adversité, à ne pas avoir peur de la confrontation ». Des valeurs, qui lui ont été très utiles ces dernières semaines dans les discussions avec les Verts… Et lui seront précieuses, pour les prochains mois.

Nicolas César 

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