Maïsadour inaugure un nouvel espace Vigne dans le Libournais


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Maïsadour inaugure un nouvel espace Vigne dans le Libournais

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 12/04/2013 PAR Solène MÉRIC

Au centre ville de Libourne, «les locaux historiques n’étaient plus fonctionnels, d’accès difficile, et n’allaient pas sans poser problème avec des réglementations de plus en plus strictes en matière d’agrofourniture » souligne Bruno Delambert, administrateur du groupe coopératif. Bref, il n’avait plus d’avantages que d’être l’historique témoin de la fusion de 2005 entre la Coopérative d’Approvisionnement des Agriculteurs Girondins (CAAG) et Maïsadour, qui a permis au groupe de booster son activité vigne dans le département. En effet, ce sont 800 viticulteurs girondins qui sont adhérents au groupe coopératif et représentent quelques 6000 ha de vignes.
Autant de viticulteurs qui pourront donc venir se fournir en produits et en services d’accompagnement sur le site Maïsadour et auprès des 3 techniciens certifiés et agréés AREA ou Aquasite qui y sont rattachés (sur un total de 11 salariés). Un nouvel espace qui regroupe tout à la fois un libre-service agricole et espace de vente pour l’agrofourniture vigne, produits de protection des cultures, fertilisants ou encore palissage, une zone pour le stockage des produit de protection des cultures aux normes, une zone pour le stockage des engrais et du palissage, et enfin, et c’est une nouveauté: un local Bonnes Pratiques Expérimentales qui permettra de compléter le réseau d’expérimentation mis en place par Maïsadour au niveau local.  

Outils d’aide à la décision sur le palissage«Notre secteur d’activité, c’est de la plantation jusqu’aux vendanges», rappelle Ludovic Séguineau, le chef de région du secteur. «Sur ces domaines nous pouvons apporter des services avec une vraie valeur ajoutée grâce à la prise en compte globale du vignoble. En ce qui concerne l’œnologie ce n’est plus notre champ de compétence.» Pour autant, fort de leur connaissance du terrain, les responsables vignes de Maïsadour n’excluent pas, bien au contraire, des partenariats avec des centres d’œnologie.
D’une manière plus globale, «dans la viticulture, il y a encore beaucoup de choses à faire en matière de service» estime Ludovic Séguineau. Et pour preuve, dès l’automne, le groupe va lancer un nouvel outil d’aide à la décision dédié au palissage. L’idée: établir des devis personnalisés à la parcelle. Selon son appellation, son cépage, sa largeur de rang, sa hauteur, etc, le groupe proposera les produits et les devis les mieux adaptés à chaque terrain… Une innovation qui n’existe encore nulle part,  assure le chef de région.

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