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PUBLIÉ LE 28/01/2009 PAR Nicolas César« Les huîtres vendables ne sont pas touchées », rassure Marc Druart, ancien président des ostréiculteurs du bassin d’Arcachon. Mais, beaucoup de poches sont tombées dans la vase. Alors, il faut faire vite, avant qu’elles ne disparaissent. Le problème se situe davantage au niveau des collecteurs, où se trouvent les naissains. Et là, les dégâts semblent considérables. Les rafales de vent ont créé des lames de fond qui les ont endommagés. Cela est d’autant plus inquiétant, que le bassin d’Arcachon est le premier producteur de « bébés huîtres ». Selon Marc Druart, le préjudice ne peut être évalué avant au moins quinze jours, c’est à dire à la fin des grandes marées. Cependant, sur « certains endroîts, comme l’île aux oiseaux, les pertes avoisinnent les 70% », souligne-t-il.
Les ostréiculteurs face à une série noire
Afin d’être indemnisés au plus vite, les ostréiculteurs, qui ont été fragilisés par des interdictions de commercialisation de plusieurs semaines ces dernières années, ont écrit à la DDA (Direction départementale de l’agriculture). « Nous n’avions vraiment pas besoin de cette nouvelle catastrophe. Depuis le naufrage du Prestige, nous devons faire face à une série noire, interdictions de commercialisation… Pour les jeunes ostréiculteurs, c’est dur », s’inquiète Marc Druart. Conscient de leurs difficultés, Alain Rousset, le président du Conseil régional d’Aquitaine est venu leur apporter son soutien dès le lundi 26 janvier en rencontrant les ostréiculteurs dans les locaux de la section régionale de conchyliculture.
Nicolas César
