Les élus d’Aquitaine mobilisés à Paris pour sauver la LGV


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Les élus d’Aquitaine mobilisés à Paris pour sauver la LGV

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 02/07/2013 PAR Charlotte Lazimi

« Le ministre nous a assuré que les procédures continuaient», c’est ainsi que le Président de la région Aquitaine, Alain Rousset a résumé la rencontre des grands élus de la région et du ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, mardi matin. En d’autres termes, aucun chantier n’est arrêté en Aquitaine, en dépit du rapport mobilité 21, qui préconise l’arrêt du financement des grands projets ferroviaires en France. Celui qui confie être à la fois confiant et inquiet n’a qu’une ambition, défendre un projet qui a débuté en 1994. « Nous sommes rentables et « prêts », explique Alain Rousset. Rappelons que 57 collectivités territoriales y participent et que la région préfinance les études. Notre territoire est aussi dynamique tant sur le plan économique que démographique, avec une population qui n’a cessé d’augmenter ». Si la gare de Bordeaux accueille un million de voyageurs par an, d’ici dix ans, ce nombre devrait encore augmenter de 800.000 personnes. Un paradoxe, le sud-ouest demeure, avec Perpignan, l’un des territoires, les plus inaccessibles par voie ferroviaire. « Il faut entre 5h30 et 6h pour joindre Pau de Paris. Et l’avion reste onéreux, avec 660 euros un aller/retour à tarif plein », précise la maire de Pau, Martine Lignières-Cassou.

Trouver des financements innovantsPas question pour autant pour les deux députés socialistes d’attaquer le gouvernement, qui selon eux, a « le courage de prioriser et d’échelonner les dépenses ». L’heure est plutôt aux solutions. Comment répondre aux financements ? La question est sur toutes les lèvres. Pour les élus Aquitains, les propositions peuvent être originales. « Nous attendons des résultats de l’Union Européenne », indique d’abord Martine Lignières-Cassou. Mais pas seulement. « Nous proposons aussi que les voyageurs puissent participer au financement de cette ligne grande vitesse à raison d’un ou deux euros supplémentaires par billet, » ajoute Alain Rousset, avant d’interroger l’assistance : « Qu’est-ce que un ou deux euros sur 1h ou 3h de trajet gagnées sur une semaine et près de 400 euros d’économie ? ». Les élus le rappellent, il ne faut pas attendre mais agir pour obtenir des résultats, surtout sur ce genre de dossier. « Tout repousser à 2020 n’a aucun sens », s’exclame Alain Rousset. L’ensemble des élus comptent sur ce désenclavement pour attirer des entreprises et créer de nouveaux emplois sur le territoire. Ils ne sont pas les seuls à protester. Le président du Pays basque Inigo Urkullu Renteria a envoyé une lettre au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, dans laquelle il explique que « ces travaux demeurent une priorité ». La décision, qui sera annoncée le 9 juillet, est entre les mains du gouvernement.

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