Le Tour de France prépare et détaille ses étapes basco-béarnaises


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Le Tour de France prépare et détaille ses étapes basco-béarnaises

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Temps de lecture 4 min

Publication PUBLIÉ LE 15/03/2018 PAR Solène MÉRIC

« Le Tour de France c’est a minima 4500 personnes. 2000 qui sont liées à l’organisation et au Tour en lui-même, et 2500, pour ce qui est des « suiveurs » du Tour, à savoir, les journalistes, techniciens, caravaniers, partenaires, etc ». Quand le Tour débarque, autant dire, qu’il y a donc peu de place pour l’improvisation. Et d’autant moins en pleine période estivale, et touristique. C’est peu ou prou le message que sont venus porter Stéphane Boury, Yannick Goasduff et Bertrand Charrier respectivement Responsable des Arrivées, Responsable des Départs et Responsable des Parcours pour ASO. « L’enjeu est de parvenir à venir sans gêner la vie autour du Tour, il faut qu’il y ait une continuité de la ville autour et après l’évènement. Pour cela il y a encore pas mal d’enjeux à traiter mais à l’issue de notre réunion avec le Préfet, tous les feux sont au verts », assurent-ils. L’ambition de Christian Prud’homme, « de rapprocher les montagnes de Paris », pourra donc bien se concrétiser.

« Ces 4 jours et 4 nuits sont l’équivalent d’un grand départ »
Face à la presse les responsables d’ASO sont ainsi revenus en détail, au côté de Josy Poueyto, pour la Ville de Pau et Robert Casadebaig, maire de Laruns, sur l’organisation de ces 4 jours, durant lesquels la capital Béarnaise recevra staff et coureurs, entre chacune des étapes réalisées dans le département. Témoignage de la proximité et d’une fidélité entre la Ville et la direction du Tour selon les élus locaux, il est ici aussi affaire de praticité… tant en termes d’équipements nécessaires à cet accueil, que de calendrier estival avec la tenue d’événements parallèles, à l’image des Fêtes de Bayonne par exemple.
Pau ressort donc d’ores et déjà grande gagnante de ce Tour 2018 : 21 des 22 équipes cyclistes logeront à Pau et son agglomération pour 4 nuits: 4200 lits sont réservés dans 21 hôtels de l’agglomération (dont 14 à Pau), environ 200 000 à 220 000€ de dépenses d’hébergement sont prévues par jour uniquement pour l’organisation et les équipes… Ce à quoi il faut ajouter l’hébergement et la restauration des 2500 « suiveurs », sans oublier bien sûr, les innombrables retombées médiatiques de l’évènement… De quoi faire le bonheur de Josy Poueyoto, toute prête à considérer que « ces 4 jours et 4 nuits sont l’équivalent, ou presque, d’un grand Départ. »

Si Pau est base-arrière du Tour pendant 4 jours, elle est aussi ville d’arrivée de la 18ème étape de la Grande boucle 2018. Un 70ème passage dans la capitale du Béarn, qui donnera lieu à une célébration, aux détails non encore connus, le 26 juillet au soir. Ce jeudi-là, les coureurs arriveront à Pau « comme l’an dernier ». Partis en début d’après-midi de Trie-sur Baïse, ils passeront par Maubourguet, Madiran, Aire-sur-Adour, Eugénie-Les-Bains, Samadet, Arzacq-Arraziguet, Thèze, Bernardets, Maucir, Morlaas puis Pau, où ils passeront la ligne d’arrivée Place de Verdun après 172 km d’efforts. Le Palais Beaumont tiendra lieu de salle de presse. « A Pau, l’organisation de l’arrivée est relativement simple puisque les équipements sont là, c’est un peu plus compliqué pour l’arrivée sur Laruns le lendemain », indique Stéphane Boury.

Un Village du Tour à connotation basque
En effet, transportés jusqu’à Lourdes, le vendredi 27 juillet, c’est du sanctuaire que les coureurs se lanceront dans la dernière, et décisive, épreuve de cols du Tour 2018. Après avoir grimpé le Col d’Aspun (1490 m), le Col du Tourmalet (2115 m), le Col de Bordères (1156 m) (une nouveauté dans le Tour) et le Col d’Aubisque (1709 m), l’arrivée à Laruns se fera autour du Stade Robert Paparemborde, sans oublier un passage devant la mairie. « Le gymnase servira de salle de presse, les bureaux de l’organisation et tous les moyens techniques seront également à proximité du stade… On a également prévu d’installer plus de 6000 m2 de plaque sur les parties enherbées qui recevront notamment les camions de France 2, pour ne pas courir le risque de rester enliser… le matériel coûte cher. » Ou le témoignage d’une capacité d’adaptation et d’anticipation du Tour de France, sans doute largement déjà mise à l’épreuve au fil de ses 104 précédentes éditions.

Une fois le maillot vert consacré, retour dans l’arrière-base paloise pour une nuit bien méritée, avant le contre la montre individuel organisé le lendemain, samedi 29 juillet, entre Saint-Pée-sur-Nivelle et Espelette. Une épreuve a priori pimentée de 31km 100% basque. Le traditionnel village du Tour installé devant le Fronton de Saint-Pée, où se feront les départs, sera lui aussi « à connotation basque », confie-t-on. Et pour cause ; le matériel habituellement utilisé sur les autres départs du Tour aura déjà pris la route dès le vendredi soir pour Houilles dans les Yvelines, d’où partira la dernière étape pour Paris. « Il est difficilement imaginable d’assurer le transport du village, qui se fait par camion, un samedi de chassé-croisé touristiques sur les routes de France », explique logiquement Yannick Goasduff. Un samedi basque, qui se terminera une fois encore à l’hôtel du côté de Pau. Quant à la liaison vers Paris des coureurs et de l’équipe organisatrice, c’est en avions privés au départ de l’aéroport de Pau, jusqu’au Bourget, qu’elle sera assurée le dimanche matin. Aux coureurs ensuite de reprendre leur vélo pour rejoindre les Champs-Elysées…

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